Disponibles en France depuis peu grâce à l’éditeur Milady, les deux premiers tomes de Scott Pilgrim (Quatre doivent encore sortir) sont suffisamment denses pour se faire une opinion sur la qualité de l’œuvre de Bryan Lee O’Malley. Scott Pilgrim est donc une bande dessinée canadienne, plus proche de l’univers manga que des comics américains.
Justement, le héros de la BD, Scott Pilgrim, est lui aussi canadien, et vit à Toronto. Afin de sortir avec Ramona, dont il tombe raide dingue amoureux le jour ou il la rencontre, Scott va devoir relever un défi de taille, à savoir combattre les 7 ex- petits amis maléfiques de la demoiselle.
Des la première page, on se rend compte que l’on a pas a faire a un comics comme les autres. L’artiste s’inspire très fortement des mangas, dans le graphisme, les couleurs (l’œuvre est en noir et blanc) comme dans le ton. On pense notamment beaucoup à Love Hina, dans le coté burlesque, mais aussi dans le relation que Scott Pilgrim, soit disant loser, a avec les nanas : Elles semblent toutes folles de lui ! Mais les influences de Bryan O’Malley de s’arrêtent pas la. Toutes les passions de la jeunesse actuelle, tout du moins de la jeunesse