L’automne ne signifie pas uniquement mauvais temps et mauvaise soupe, mais aussi rentré des séries pour nos amis d’outre-Atlantique. Et Mardi c’est The Flash qui nous revient après une très sympathique première saison, qui savait – sans se démarquer vraiment – accrocher son public.
Cette critique contient de nombreux spoilers !
Synopsis
Six mois se sont écoulés depuis l’événement de la singularité qui a failli détruire Central City. Pour les habitants, Flash est le héros qui les a sauvés, mais Barry n’est pas de cet avis car il a aura les sacrifices d’Eddie et de Ronnie pour refermer la singularité. Il affronte désormais seul les méta-humains depuis les locaux de Star Labs, Cisco a rejoint CCPD (la police de Central City) en tant que consultant et Caitlin travaille pour Mercury Labs. Lorsqu’un nouveau méta-humain surpuissant débarque.
Critique
Le premier épisode reste fidèle à la saison précédente. L’épisode s’ouvre sur une scène où Barry est en pleins combat contre deux des Rogues, épaulé par toute l’équipe. Tout n’était qu’imagination ! En effet, suite aux événements du final de la saison 1, Barry s’est reclus dans sa peine et sa tristesse pendant six mois continuant de combattre le crime, mais seul. On comprend au fil de l’épisode que même si le trou noir – « la singularité » – a été stoppé, ce qui vaudra les clefs de la ville à Barry, il y a eu des dégâts collatéraux. Pour une raison scientifique qui nous dépasse compétemment, Ronny s’est sacrifié pour fermer le trou noir, et Barry s’en veut énormément. Donc en plus de combattre le crime, il fait des travaux pour réparer les commerces touchés par le trou noir, dont il se sent responsable. Qu’il a bon cœur notre Barry !
Contre toute attente Flash se rend au Flash Day, journée où on le remercie – 6 mois après, ne soyons pas pressé – pour avoir sauvé la ville et où on lui remet les clefs de la ville. Mais comme tout ne peut pas se passer bien, un homme vêtu de ce qu’il semble être un cosplay de Bane vient pour attaquer Flash. Ce dernier va finir par fuir – il faut se préserver pour le combat de fin d’épisode – après avoir dévoilé son visage sans aucune raison hormis que le spectateur puisse reconnaitre l’homme mort retrouvé en début d’épisode. Le fan aura reconnu qu’en réalité il s’agit d’Atom Smasher, pour les autres il sera nommé par le docteur Stein dans une scène très drôle avec Cisco. Ce dernier est d’ailleurs toujours aussi indispensable à la série tant il est frai et rafraichissant (l’idée de fabrication d’un « flash signale » lui vient de la lecture de comics)
Finalement Barry gagne selon le schéma habituel en fin d’épisode. Mais The Flash ne serait pas The Flash sans sa mignonne niaiserie, et nous sommes gratinés dans ce premier épisode. Harrison Wells a laissé un testament où il avoue qu’il a tué Nora Allen ! Ainsi le père de Barry peut sortir alors que tout espoir était perdu. Qu’ils sont gentils ces scénaristes, mais qu’ils ne sont pas malins. Outre les parallèles que l’on fait tout du long avec Arrow, on insiste à une torture ne notre pauvre Barry. Sitôt sorti de prison, Henry Allen décide de quitter la ville pour une raison dénouée de toute logique. Mais bon, si on doit se mettre à chercher de la logique maintenant dans Flash …
Au final cet épisode reprend sur les mêmes bases que la première saison, avec une petite dose de niaiserie en plus. S’il est facile de le critiquer et de s’en moquer, il reste très attachant et divertissant, et sait accrocher le spectateur avec la présence de deux personnages importants pour la suite. Seul vrai défaut de cet épisode, les effets spéciaux qui nous avaient habitués à bien mieux.