Critique Green Lantern de Martin Campbell

Nous le savons, cette année est riche en adaptation de super héros… Marvel ayant un peu le lead dans ce domaine actuellement (Thor, Captain America, The Avengers, The Amazing Spider-Man…), il est normal que DC Comics, la maison d’édition concurrente (et aussi la maison de production concurrente, DC Comics appartenant à la Warner Bros quand Disney possède Marvel) veuille aussi sa part du gâteau. Entre The Dark Knight Rises et Superman, c’est donc Green Lantern qui sort du chapeau magique des studios, avec un exploit majeur : un acteur principal ayant déjà joué pour les concurrents (Ryan Reynolds ayant incarné Deadpool dans Wolverine Origin). Le tout avec le réalisateur de Casino Royal à la baguette…

L’histoire est on-ne-peut plus simple. L’univers est infini et un groupe de superhéros, nommé le Green Lantern Corps le protège. Un protecteur par « secteur » de l’univers se voit le droit de protéger son secteur grâce au pouvoir de la couleur verte de la volonté. Le protecteur du secteur 2814, Albin Sur (un extraterrestre violet sans grand intérêt) ayant été défait par Parallax (un grand méchant utilisant la puissance de la couleur jaune de la peur et rappelant le Galactus Marvel), son anneau désigne donc un nouvel élu pour protéger le secteur,  le premier humain intégré au Green Lantern Corps : Hal Jordan.

affiche-green-lantern

Le film est très « classique » dans sa construction : le personnage principal ne croit pas à son pouvoir, se fait former par les autres protecteurs sur la planète du Green Lantern Corps : Oa, revient sur Terre, utilise son pouvoir, protège plus ou moins bien son identité secrète, se bat contre le méchant et tombe amoureux de la gentille. Niveau scénario, on a fait le tour, c’est simple, c’est propre, peut-être (certainement même) trop cliché (surtout quand on voit un Batman devenant de plus en plus complexe…). Donc finalement sans grand intérêt si ce n’est de prendre du plaisir à voir Oa et les Green Lantern agir.

Le jeu d’acteur est bon, un niveau « standard » hollywoodien.  Faut dire qu’avec Ryan Reynolds (Wolverine Origin, La Proposition, Buried…), Blake Lively (Gossip Girl), Peter Sarsgaard (Knight and Day, Jarhead, Garden State) et Mark Strong (Robin des Bois, Kick-Ass), on ne prend pas trop de risques. Les effets spéciaux sont loin d’être mauvais, font bien le boulot aussi, les créations vertes étant sympathiques, Oa jolie (sans être du niveau d’Asgaard de Thor), bref, c’est propre.

Green-Lantern-Hal-and-Carol

En conclusion, Green Lantern est un film de superhéros qui ne mérite pas sa place dans les 10 meilleurs, ni les 10 plus mauvais. C’est un film qui fait le job : passer un bon moment de 2h devant un superhéros très fort avec plein de superpouvoirs, un peu cabotin et rigolo. Pas le film de l’année, pas au niveau de la BD qui est cultissime, mais un blockbuster de l’été dans toute sa splendeur.

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