Depuis Alice au Pays des Merveilles en 2010 et surtout Maléfique en 2014, Disney s’est rendu compte qu’il était rentable (et possible par les effets spéciaux actuels) de mettre en images “live” les contes de notre enfance. Ainsi, après Cendrillon l’année dernière (avec à la réalisation Kenneth Branagh), voici cette année sur nos écrans le célèbre Livre de jungle avec derrière la caméra le célèbre Jon Favreau à qui l’on doit notamment Iron Man.
Alors, nouvelle réussite pour le studio de Mickey ?
Synopsis
Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo. Sur le chemin, Mowgli rencontre des créatures comme Kaa, un pyton à la voix séduisante et au regard hypnotique et le Roi Louie, qui tente de contraindre Mowgli à lui révéler le secret de la fleur rouge et insaisissable : le feu.
Critique
Comme Cendrillon l’année dernière, le Livre de la jungle de Jon Favreau n’est autre qu’un remake du célèbre dessin animé de 1967. Oubliez donc le côté subversif de Maléfique, et retournez donc à votre âme d’enfant. Une seule différence ici, plus de dessin animé, mais des prises de vues “réelles” pour animer le conte.
Nous ne reviendrons donc pas sur l’histoire, cette dernière étant réellement proche de celle du célèbre dessin animé. Cette dernière n’a donc plus rien à prouver et on suivra donc les péripéties de Mowgli dans la jungle avec plaisir, que ce soit face à Shere Khan, Kaa ou le Roi Louie.
Si le film est estampillé “live”, on ne compte pourtant qu’un seul acteur réellement au casting, le jeune Neel Sethi qui s’accomode plutôt bien du rôle. Crédible, joyeux, on le suit sans problème dans la jungle. D’autant plus que le travail a du être particulièrement compliqué pour lui, ce dernier n’ayant comme compagnon que des animaux en images de synthèse ! On supposera aussi qu’une grande partie du film a été réalisée sur fond vert, ce qui rends d’autant plus exceptionnelle sa prestation.
Si le casting d’acteur a donc été simple, on se doit de signaler la qualité du casting des animaux. Sans être exhaustif, on parlera de Ben Kingsley en Bagheera, Idis Elba en Shere Khan, Lupita Nyong’o en Rakcha, Scarlett Johansson en une Kaa hypnotisante, un Christopher Walken dans un Roi Louie impressionnant au chant et enfin, un Bill Murray parfait en Baloo débonnaire. Toutes ces performances sont réellement très réussie (avec une mention pour Murray et Walken), et permettent de vraiment entrer dans le film.
Enfin, Disney sait ce qu’il doit faire pour plaire, et nous offre ainsi des plans connus du dessin animé, ainsi que forcément quelques thèmes musicaux connus comme celui de Kaa (Aie confiance….), du Roi Louie (être un homme comme vous) ou encore inénarrable il en faut peu pour être heureux de Baloo.
On ressort donc du film heureux comme Baloo, avec le souvenir de qui l’on était petit en ayant découvert le dessin animé original. Encore une réussite de Disney donc…