En cette saison des Season Premiere, Homeland est bien évidemment de retour. Après la mort de Brody à la fin de la saison 3, on se demandait comment la série allait évoluer. La saison 4 se déroulait au Moyen-Orient et nous avait vite accrochés avec une nouvelle intrigue avec des traîtres, des secrets…
La saison 5 débute 2 ans après la fin de la saison 4, avec une Carrie (Claire Danes) qui a trouvé un poste tranquille à Berlin, dans une fondation caritative. Fini la CIA donc ! Saul et Quinn, eux, y sont toujours. Et évidemment, il ne faudra pas attendre longtemps pour qu’ils se croisent.
Un Season Premiere à la hauteur ?
Difficile à dire. En effet, on est bien loin du pitch initial. On peut donc se poser la question : est-il vraiment nécessaire de continuer Homeland ? La série n’aurait-elle pas dû s’arrêter avec la mort de Brody et terminer en beauté plutôt que de faire les saisons de trop ? C’est un peu comme si Breaking Bad avait continué après la mort de Walter White.
Mais Carrie est toujours là, et comme j’aime bien finir ce que j’ai commencé, j’ai décidé de donner une chance à cette saison 5. Après tout la saison 4 n’était pas si mal.
Toutefois, l’épisode commence assez mollement avec un énième Wikileaks qui embarrasse la CIA et Carrie obligée de renouer avec d’anciennes connaissances pour permettre à son boss de faire le bon samaritain au Liban. On découvre Carrie, sans troubles bipolaires, maman parfaite et casée avec un beau gosse. On se demande si, finalement, Homeland ne va pas devenir une série de plus sur des espions, un peu ennuyeuse.
Un réveil explosif
Heureusement, l’épisode vient réveiller tout ça. Voilà Carrie et son boss en route pour le Liban. Et ce qui devait arriver arriva : attentat, explosions… The Good Old Times ! On notera que le Hezbollah est quand même vachement sympa : il a manqué à son devoir de protection alors il s’empresse de rendre les 40 000$ à son propriétaire milliardaire. Évidemment, le cliffangher de fin d’épisode vient à point pour qui sait attendre.
Je vais définitivement continuer la série. Je fais confiance au showrunner pour nous balader entre traîtres, espions, whistleblowers et terroristes, pour notre plus grand plaisir.