Un nouveau Marvel est toujours très attendu, mais probablement encore quand il s’agit d’un origin movie et plus encore quand l’acteur principal est Benedict Cumberbatch.
Synopsis
Doctor Strange suit l’histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d’un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives. Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utilisant un vaste éventail d’aptitudes métaphysiques et d’artefacts pour protéger le Marvel Cinematic Universe.
Critique
Si l’on peut reprocher une chose à Benedict Cumberbatch, c’est peut-être d’avoir souvent le même type de rôle. Arrogant, génial au sens propre du terme, égocentrique ? Ca ne vous rappelle rien. .. Sherlock évidemment… et maintenant Doctor Strange. Et encore une fois, il est génial dans ce rôle. Tilda Swinton incarne le rôle de l’ancien. Hollywood évolue avec son temps : ça ne choque plus personne, ou presque d’avoir des femmes dans des rôles prévus pour des hommes (Helen Mirren dans Eye in the sky, Angelina Jolie dans Salt). Côté second rôle, on adore Wong le futur acolyte de Strange avec qui il tisse une relation plutot sympa. Les principales touches d’humour du film, car oui il est aussi drôle, passent par leur dynamique. Surprise, Mads Mikkelsen joue un méchant mais a finalement un rôle assez plat et peu creusé. Chiwetel Ejiofor est assez sympathique en second de l’Ancien et il vient rapidement épauler Strange dans sa découverte de la magie et de ses pouvoirs.
Doctor strange est un origin Movie. On découvre sa vie, qui il est avant de devenir Strange et comment il le devient. Les origin movies sont probablement les plus intéressants car ils permettent d’aborder un nouveau personnage de manière approfondie. Cela permet aussi aux néophytes de ne pas se sentir trop perdu… et Dieu sait que c’est dur au vu de l’immensité potentielle du Marvel Universe !
Encore une fois, il s’agit donc d’un film classique, sans prise de risques mais toujours très bien fait et avec une saveur particulière. Marvel est décidément aussi doué pour les origin movies que les films chorale. Chaque personnage trouvant sa place dans le Marvel Cinematic Universe : Ant-Man pour l’humour et la légèreté, les Gardiens de la Galaxie pour la comédie spatiale, Doctor Strange pour la magie, Thor pour la mythologie…
Pour changer des superhéros dont les pouvoirs sont basés sur la force, on aborde, dans Doctor Strange, un nouvel arc qui est celui de la magie et on a déjà hâte de voir ce que cela va donner dans le prochain Avengers 3 pour lequel Benedict Cumberbatch est confirmé.
La 3D est vraiment réussie et sert bien le film, ce qui n’est pas toujours le cas. Les effets spéciaux sont sensationnels et créent un effet d’immersion à vous donner le tournis parfois.
Attention à ne pas partir dès le clap de fin. Il y a deux scènes post génériques. Une première après le générique principal et la seconde après tout le générique. Ça se mérite un bonus Marvel !
Faut que je vois ce film…
Bon..
J’ai l’impression que je suis un mec salé à cause de vous.
Mais svp !
L’auteur de cet article l’a bien précisé, c’est un “origin movie” mais mal fait, très mal fait.
L’auteur fait la différence entre origin et les films chorales, généralement plutôt superficiel ou l’action se donne à cœur joie. Bah, Doctor strange est un film chorale.
On se fait aucune attache envers les personnages car on comprend pas leurs buts, leurs sentiments sont pas évolués, le scénario n’aide pas tellement qu’il est cliché des films de super-héros,etc.
Et même pour un film chorale, c’est de la merde car le réalisateur devait faire un film sur les origines de Strange mais il a fait un mélange d’Avengers avec un Batman.
Croyez moi, j’attendais ce film avec impatience car le personnage de Strange avait l’air génial et que Cumberbatch me fait kiffer dans le personnage de Sherlock (ah oui, on en parle de Strange qui n’est finalement qu’une pale copie de Sherlock marvélisé ?)
Note positive néanmoins : LES PUTAINS D’EFFETS SPÉCIAUX. Moi qui avait une érection face à un mur de Paris qui se renversait, alors là, mon cerveau il a découvert une nouvelle forme de plaisir.
Le réalisateur est resté dans la facilité, et il a raté. Chaud.