Dernier James Bond de Guy Hamilton (Goldfinger, Les Diamants sont éternels, Vivre et laisser mourir), celui-ci se paye un casting en or pour ce James Bond : Roger Moore of course, mais aussi Christopher Lee, LE comte Dracula que nous connaissons mieux désormais en tant que Comte Dooku dans Star Wars et Saroumane dans le Seigneur des Anneaux.
Synopsis
A Bangkok, James Bond affronte le tueur a gages le plus efficace et le plus cruel, Scaramanga, l’homme au pistolet d’or.
Critique
L’Homme au pistolet d’or reste dans les mémoires comme un James Bond mémorable. Mémorable déjà pour ses acteurs devenus mythiques : Hervé Villechaize y fait une de ses premières apparitions au cinéma avant de devenir le célèbre Tattoo dans la série télévisée l’Ile Fantastique. Dans cet épisode de 007, il incarne Tric-Trac, homme de main de Scaramanga, incarné par un Christopher Lee au sommet.
Si les grands James Bond se reconnaissent à leurs grands méchants, alors cet épisode est clairement à garder dans les annales. C’est certainement une des premières fois que James est confronté à une sorte de double maléfique, tout aussi charismatique et séducteur, doublé d’un génie du mal comme on les aime. 007 aura d’ailleurs bien du mal à l’affronter et lui tenir tête tout au long du film.
Film qui reste au demeurant d’une bonne réalisation, respectant malgré tout les codes du genre : Les gadgets de Bond, la base secrète du méchant cachée en montagne ainsi que l’arme destructrice absolue, un laser fonctionnant à l’énergie solaire ! Que demander de plus ?
Et comme tout film de 007 qui se respecte, le film est aussi lié aux problèmes de son époque : Produit en 1974, la crise pétrolière fait rage. Et c’est donc les nouvelles énergies qui sont au cœur de l’Homme au pistolet d’or, et plus particulièrement l’énergie solaire.
Tout est là pour profiter d’un très bon James Bond – réalisation, scénario, problèmes de l’époque et personnages charismatiques. Comment ne peut-on alors pas le classer dans les meilleurs de la saga ?