Amateurs de BD déjantée, de culture geek et de jeux vidéos, n’hésitez plus, Scott Pilgrimest fait pour vous.
Scott Pilgrim est initialement un comics né en 2004 de la plume de Bryan Lee O’Malley, s’étendant sur 6 tomes et étant complètement inspiré de la culture manga (notamment au niveau de son format) et des jeux vidéos par ses références.
Comment résumer 6 tomes, malgré tout assez chargés, en moins de deux heures? Et bien on peut dire qu’Edgar Wright a décidé de faire quelques ellipses tout en conservant l’essentiel – la relation Scott Pilgrim/ Ramona Flowers et les combats avec les 7 exs maléfiques. Le tout baignant dans un univers complètement déjanté mais parvenant à rester cohérent.
Difficile donc de classer cet OVNI cinématographique qui s’avère être, de fait, certainement une des meilleures adaptations de comics que l’on ait vue au cinéma. Techniquement impeccable, Scott Pilgrim s’offre en plus le luxe d’avoir un casting très bon avec des acteurs incarnant parfaitement leurs personnages, ce qui ne gâche rien.
La réalisation et le scénario, au-delà de leurs qualités, ne plairont clairement pas à tout le monde. En effet, le scénario est déjà particulièrement déjanté (Scott Pilgrim, 23 ans, doit battre en duel les 7 ex maléfiques de la jeune fille qu’il tente de séduire…tout en gérant ses propres histoires de coeur avec ses ex), mais l’ajout des références de jeux vidéos dans le film le rend encore moins accessible au “grand public”. En effet, Scott Pilgrim affronte ses ennemis tel un personnage de Tekken, récupère des vies tel Super Mario et monte en expérience avec des levels
Ça s’annonce très bien tout ça surtout vu le comics encore aurait-il fallu que le film soit bien distribué. 60 salles la premières semaine et 16 en seconde, c’est pas ça qui va attirer les foules. Et après on va se plaindre qu’il a pas marché ou que les gens piratent les films !