5 ans après le dernier opus couvrant les aventures de Lara Croft, Crystal Dynamics et Square Enix reviennent sur le devant de la scène en nous proposant un nouveau jeu tout simplement intitulé « Tomb Raider ».
Ce test a été réalisé sur PC. Les graphiques proposés par défaut étaient en moyen, après avoir poussé à Elevé, aucun problème de latence ou blocage n’ont été constatés. Les graphismes sont très soignés et certaines séquences magnifiques.
Synopsis
Tomb Raider part à la découverte des origines de Lara Croft : comment cette jeune femme peu sûre d’elle a-t-elle bien pu devenir la combattante que l’on connaît ? Avec pour seules armes son instinct et sa capacité à repousser les limites de son endurance, Lara va devoir se battre pour déjouer les sombres mystères d’une île oubliée et échapper à son emprise.
Le pitch est clair, il s’agit d’un reboot. Ce jeu se place volontairement au sein de la première expédition de Lara Croft. C’est l’occasion pour les designers de réinventer complètement Lara, autant sur le plan physique que psychologique.
Lara Croft
Tomb Raider c’est d’abord une femme aventurière à la plastique de rêve sortie tout droit des fantasmes de quelques uns, et que le monde entier à adopté !
Il est normal de commencer toute critique d’un épisode de Tomb Raider par l’héroïne.
Tout d’abord, le design du personnage est extrêmement soigné, les mensurations ne sont plus exacerbées et permettent une première étape d’humanisation du personnage. Que cela reste clair, ils ont tout de même créé une bombe britannique au visage parfait et aux formes harmonieuses.
Premier défi relevé avec succès : réinventer un physique qui, n’ayons pas peur des mots, reste band… aguicheur.
Ensuite, le fait de partir sur un reboot donne l’occasion aux scénaristes de revoir la psychologie de Lara. Dans cet épisode, notre héroïne apparait très peu sûre d’elle, a des doutes sur ses capacités et est constamment dans l’empathie envers ses amis. En un mot, elle est vulnérable.
Il faut bien comprendre que notre chère Lara vient de terminer ses études d’archéologie (et très certainement avec une option sport intensif) et qu’elle n’est pas rodée à l’éventure.
Lorsque l’action démarrage, entrecoupée de cinématiques, notre pauvre Lara semble naïve et enfantine. Elle est profondément touchée par ce qui peut arriver à ses amis mais tuer une dizaine d’indigènes ne la perturbe pas plus que cela.
Second défi dont le résultat est mitigé : les concepteurs du jeu ont peut être un peu trop forcé le trait de la jeune femme en pleine découverte de ses capacités. D’un côté elle est impitoyable avec ses ennemis, d’un autre côté elle pleurniche pour ses proches. Jamais elle ne s’effondre vraiment.
Scénario
L’instinct de Lara guide le navire de l’expédition droit sur une île du sud Japon dont la zone est connue pour ses violentes tempêtes. L’expédition est à la recherche d’un royaume perdu nommé Yamatai, autrefois gouverné par la Reine-Soleil Himiko.
Pris dans une tempête désatreuse, le navire s’échoue sur les côtes de l’île et c’est ainsi que Lara Croft, seule, démarre l’aventure à la recherche de ses compagnons et amis.
L’histoire est montée comme un classique de Tomb Raider. Une légende mystérieuse entraine les explorateurs dans le doute entre pratiques tribales, magie potentielle ou manipulation de masse des faibles d’esprits.
Tout au long de l’énigme, nous traversons les époques en compagnie de Lara, qui décortique les indices depuis l’époque de la Reine-Soleil Himiko jusqu’aux expéditions les plus récentes de la Seconde Guerre Mondiale.
L’alchimie fonctionne parfaitement car le suspens est maintenu jusqu’au dernier moment entre le mythe et la réalité. Je vous laisse le plaisir de jouer pour découvrir si cette île ne répond à aucune logique physique ou s’il s’agit d’une énorme machination mécanique.
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