La Planète des singes : Suprématie Explications et Critique

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Il est difficile de dire du mal de cette saga « reboot » de la Planète des Singes tellement chaque film est doté d’une certaine justesse et propose quelque chose souvent supérieur à la majorité des blockbusters actuels. C’est donc le cas de Suprématie qui voit le retour de Matt Reeves (Cloverfield) derrière la caméra après le second opus.

ATTENTION : Si la critique en 1ere page est sans spoilers, l’analyse et explication en page 2 est 100% spoilers

Synopsis

« César et les singes sont confrontés à l’armée d’un colonel humain sanguinaire. Alors que de nombreux singes sont tués, César décide de venger son espèce. Il va ainsi devoir affronter le colonel. Ce conflit déterminera qui contrôlera la planète. »

Critique

la_planete_des_singes_suprematie_afficheDerrière un synopsis assez basique se cache pourtant une certaine finesse dans le traitement des différents personnages. Suite à la guerre démarrée par Koba, César souhaite y mettre un terme, non par la victoire, mais par un choix de vie commune avec les humains. Si malgré tout la guerre est le seul échappatoire, il n’hésitera pas à se battre pour protéger les siens (on dira plus les siens que ceux de son espèce au vu de l’avancée du film). Face à César, nous retrouvons le Colonel McCullough qui, derrière un air de méchant basique d’Hollywood en premier abord, se montre ensuite finalement plus complexe et nuancé.

Effectivement, suite à une scène d’exposition intéressante du personnage, on découvre une certaine humanité et rationalité dans son approche de la guerre contre les singes, et s’il est difficile de lui donner raison (le film étant narré du côté des singes), lui donner tord n’est pas non plus des plus aisés.

la_planete_des_singes_suprematie_woodie_harrelsonCette absence de manichéisme est d’autant plus forte que les deux acteurs principaux, Andy Serkis (derrière sa carapace de Performance Capture) et Woody Harrelson sont aussi brillants l’un que l’autre, transcrivant au mieux la complexité de leurs personnages. En parlant de la Performance Capture, cette dernière est toujours aussi réussie, bien que l’on ait l’impression que plus l’on avance dans la saga, plus le visage d’Andy Serkis apparaît dans celui de César. Autour de cette prouesse, les effets spéciaux sont souvent très réussis (on pense à la séquence de l’attaque et de l’avalanche), bien que la 3D soit bien creuse et ne semble avoir d’autre justification que de faire payer plus cher la place de cinéma.

la_planete_des_singes_suprematie_plageMais tout n’est pas parfait au royaume des singes, et quelques défauts viennent malheureusement entacher le film, à commencer par sa longueur bien trop étirée. Quasiment 30 minutes (sur 2h20 au total) auraient put-être épargnées aux spectateurs sans que personne n’en souffre, bien au contraire. En plus de cela, quelques grosses incohérences viennent gâcher la fin du film alors que pendant 2h, quasiment tout tournait parfaitement. Enfin, le choix d’un comic relief avec le personnage de Bad Ape (Mauvais Singe) est certes compréhensible d’un point de vue du studio (afin de relâcher la pression inhérente au film, bien que cette dernière soit inférieure à celle du précédent opus), mais n’apporte rien pour le spectateur. Au contraire, elle dessert presque parfois l’expérience du film.

En conclusion, la Planète des singes : Suprématie est comme à l’habitude de la saga un très bon film qui saura trouver son public durant un été chargé en sorties. Ses défauts évidents ne sont pas assez nombreux pour gâcher le film, et nul doute que ses entrées resteront honorables.

De plus, le film sait intelligemment créer le lien avec l’oeuvre originelle de Pierre Boulle (côté livre) et Franklin J.Schaffner (pour le cinéma). Mais cela, nous allons le voir dans l’analyse et l’explication du film !

Lire la suite : explication et analyse de la Planète des singes : Suprématie

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5 comments
  1. Sauf que le film de Schaffner se passe 2000 ans environ après le lancement de la navette… ton raisonnement tombe à l’eau;-)
    Salutations!

  2. Sinon les incohérences scénaristiques, les scènes qui sont pour la plupart juste pensées pour être jolies visuellement mais qui n’ont aucune contenance, aucune logique, qui en parle ? Le coup de la petite fille qui entre dans une base militaire sans être vue pour donner à boire et à manger à Cesar et au passage lui laisser son doudou, c’est crédible ça? Les humains qui ont des missiles qui pourraient brûler la forêt mais qui envoient un commando se faire occire par des singes avec des lances en début de film (alors qu’on verra qu’ils ont des armes à feu plus tard), ça pue pas du cul ça? César qui est enfermé séparément mais dont la cage est juste en face de celle des autres singes…alors qu’ils communiquent par la langue des signes… la petite fille qui a la grippe simiesque mais dont le père (ou est-ce juste un gars qui coupe du bois et qui s’occupe d’elle?) n’a aucun symptôme? Au passage il se fait buter mais elle n’a AUCUNE réaction quand elle voit son cadavre. Je vais pas faire la liste parce qu’elle est longue… Film de merde. Les seules idées intelligentes sont piquées du livre de Pierre Boule, dont l’intrigue et la conclusion n’ont jamais été égalées dans l’inventivité sur les nombreux films et téléfilms qui en furent adaptés.

  3. Ce n’est pas le pilote le patient zéro dans les Origines, mais le monsieur gros qui travail au laboratoire et qui attrape en premier la maladie lorsqu’il respire par accident l’AZL. Ensuite il le transmet au pilote en lui éternuant dessus.

  4. En passant, EDDY P, tu critique beaucoup et es très pessimiste mais tu reste incapable d’écrire un scénario cohérent et intriguant. D’autant plus que t’es arguments ne tienne pas debout et son eux mêmes incohérents.

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