Le virtuel au cinéma

Le virtuel au cinéma

La sortie de Tron Legacy cette année fait suite à presque 30 ans de virtuel au cinéma, démarrés en 1982 par… Tron, le premier volet ! Entre ces deux films beaucoup de choses se sont passées. Au cinéma, on a vu l’émergence de nouveaux effets spéciaux, avec entres autres les images de synthèse, les écrans verts ou plus récemment la motion capture et la remise au gout du jour de la 3D. Autant de techniques favorables à l’émergence du cyber, du virtuel au cinéma. Mais c’est surtout la société qui a connu le plus de changements. On est passé d’une époque, les années 80, ou l’informatique, les réseaux, étaient un monde très obscur, aux années 2000 qui ont connu l’explosion d’Internet puis des réseaux sociaux, sous forme de jeux vidéo ou de communautés d’amis, de pirates, ou de célibataires en recherche du grand amour.


Tron Legacy est le digne héritier de son prédécesseur, mais les trente années qui se sont écoulées entre les deux films se ressentent vraiment aussi bien visuellement que thématiquement. Ce dossier est l’occasion de revenir sur ces 30 dernières années de virtuel au cinéma et des films qui ont marqué, ou pas, les spectateurs lors de leur sortie.

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10 comments
  1. Si je peux me permettre tu oublies l’excellent Dark City sorti en 1998 avec la belle Jennifer Connelly. Le thème est proche de Matrix, car les hommes sont asservis et plongés dans une ville imaginaire par des êtres étranges.

  2. Mmm, il y a des journalistes qui se relisent, avant de sortir des ineptie improbables comme je viens de lire ?

    Johnny Mnemonic est tiré d’une oeuvre de William Gibson, le papa, comme dit au début, du très grand Neromancien.
    Ce n’est en aucun cas attribuable à Philippe K. Dick, bien que ce dernier est un fantastique auteur de SF, et à inspiré trois grand films : Blade Runner… Total Recall et Minority Report.

  3. (désolé pour le double post)

    Il est, par ailleurs, étonnant que Total Recall ne soit pas cité dans l’article, pourtant riche d’information. On comprend la confusion par rapport a Philippe K. Dick car c’est un auteur qui joue beaucoup avec le virtuel, comme on peut le lire dans « Ubik ». Et Total Recall nous plonge pratiquement tout le film dans un univers virtuel… ou pas 😉

  4. Dark City a été effectivement oublié… Et je rajouterais également WarGames (1983) ainsi que Total Recall (1990).
    Pour Le cobaye je trouve ça un peu réducteur de le reléguer au rang de nanar. C’est pas le meilleur film du genre mais il fonctionnait plutôt bien à son époque, même s’il a très mal vieilli. Sa suite est en revanche une bouse innommable et mérite quant à elle l’appellation de (mauvais) nanar.

  5. Merci pour les retouche 🙂 ça fait plaisir de voir une tel réactivité, et la possibilité d’intervenir, sur un article aussi bien développé soit-t’il à la base.

    Bien à vous.

  6. Merci pour la correction à propos de Mnemonic. J’avais découvert il y a quelques mois, avec surprise que ce mauvais film était inspiré de l’oeuvre d’un grand auteur de SF. Je m’étais mis en tête que c’était dick, j’aurais du vérifier.

    Pour total reccal et inception, je les ai écarté car il s’agit plus de rêves et manipulation de l’esprit que de virtuel.

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