Analyse et théories
L’idée d’un homme et d’une petite fille seuls dans l’espace, face au futur le plus précaire, est extrêmement riche en elle-même et aurait facilement pu constituer la substance du film sans en rajouter autour, autant.
Si le trou noir est le vide vers lequel le film se dirige ouvertement, sa contrepartie est une plénitude excessive sous la forme de la “Fuck box” de Juliette Binoche. Un dispositif dans lequel tous les voyageurs assouvissent leurs pulsions sexuelles sauf Monte. Celui-ci a fait vœu de chasteté.
La séquence ou Dibs (Juliette Binoche) utilise la machine est probablement la plus folle, et délicate du film. Elle va laisser sur le carreau la plupart des spectateurs tant elle semble en apparence totalement gratuite. Une extension en métal semblable à un gode ; le dos nu de Binoche qui se tord dans le noir ; la caméra en mouvement ; l’aspect presque Rodeo de l’expérience… une vraie séquence entre délire et cauchemar visuel.
L’une des spécificités du film et du vaisseau, c’est la présence nettement plus importante du bois, un élément naturel, que dans ce genre de film et d’engin habituellement. La nature n’a pas complètement abandonné les hommes, et bien c’est le contraire. Malgré leur folie et leurs pulsions, les instincts primaires de l’homme, et de Monte en particulier, les ramènent à la nature.
High Life doit être discuté et observé en détail, séquences par séquences, pour arriver à une lecture plus globale, qui restera, quoi qu’il en soit, toujours un peu floue. Un des thème principaux du film est le tabou, l’interdit. A un moment, dans le film, Monte dit «Enfreignez les lois de la nature et vous paierez pour cela». L’homme (l’Humanité) joue avec les interdits, avec l’inaccessible, et après avoir saccagé la planète en lui retirant sa substance, va défier l’inconnu en se dirigeant vers un trou noir. High Life, c’est une vide au dessus, dans l’espace, mais aussi au-dessus que ce à quoi devrait aspirer l’homme. Monte, lui, est l’incarnation de ce que l’homme devrait faire, chercher et trouver la rédemption et un équilibre salvateur, qui apporterait à la fois bien être survie plutôt que destruction et douleurs.
Explication de la fin et conclusion
Vers la fin de High Life, un trou noir extraordinaire apparait et offre d’ailleurs des images d’une rare beauté, qui justifient à elles seules la vision, parfois douloureuse du film. High Life, c’est une quête de surive, de renaissance, de colonisation métaphorique. Mais comme à chaque fois avec l’homme, la violence prend le dessus. L’humanité est coincée entre la physique et la biologie, la terre et le cosmos. Elle part à la recherche de l’infini, de la croissance à n’en plus finir, mais est confrontée à un corps imparfait, qui empêche la démesure et qui nous confronte avec nos abus et outrances.
High Life est un choc, qui peut être un enchantement ou une véritable frustration, selon notre propre perception des images offertes par Claire Denis. Il n’en demeure pas moins une oeuvre riche sur l’humanité, l’homme, la femme, la désir, la vie…
Un film tres mauvais!
Ce film est une perte de temps total.
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