Kingsman est le nouveau film de Matthew Vaughn que l’on n’a pas revu en tant que réalisation depuis X-Men : le commencement en 2011(lire notre critique ici). A la croisé d’un film d’espionnage classique et d’une parodie, Kingsman vaut le détour…
Synopsis
Un agent des services secrets britanniques recrute et forme un jeune garçon pour en faire son protégé…
Critique
Kingsman est à la fois un vrai film d’espionnage dans la lignée d’un James Bond et une parodie de ce dernier.
Attention, il y a tout de même beaucoup plus de classe qu’Austin Powers (quoique, à la fin, ça se lâche…). Colin Firth est très élégant, normal quand son QG se trouve être un tailleur de Savile Row. “Le costume est l’amure des cavaliers d’aujourd’hui”. Dixit Colin, à qui le costume sur-mesure va très très bien. Il incarne le flegme britannique dans toute splendeur mais il sait aussi jouer de quelques gadgets qu’aurait apprécié James Bond.
C’est d’ailleurs intéressant de voir (enfin) Colin Firth dans un film d’action et où il assure plutôt pas mal. Cela change de la fameuse scène de bagarre de Bridget Jones. Un rôle à contre-emploi donc, qui arrive juste après celui d’Avant d’aller dormir (lire notre critique).
Matthew Vaugh apporte une touche d’X-men aux scènes d’action. Elles sont donc réussies. Le film est prenant, même si 15 minutes en moins aurait pu améliorer le rythme du film et le rendre plus nerveux.
Deux axes sont abordés dans le film : d’un côté, nous avons l’apprentissage de jeunes apprenti-espions qui sont en compétition pour devenir un espion aguerri. De l’autre, un grand méchant qui s’apprête à détruire le monde.
Alors comme ça, c’est sûr, le pitch est très cliché.
MAIS, quand on a un méchant qui s’appelle Samuel L. Jackson, qui zozote et qui est clairement inspiré de Steve Jobs, c’est nettement plus fun ! Essayez un peu de garder votre sérieux quand il apparaît à l’écran et qu’il se met à parler. Dans la salle, c’était difficile…
Côté jeunes, une série d’épreuves les attendent dans lesquelles ils sont éliminés un par un, à la manière d’un Hunger Games, mais la comparaison s’arrête là. Les gamins ne sont pas des têtes à claques (en tout cas, pas tous).
Evidemment, les deux histoires finissent par se recouper. Bien que l’intrigue soit assez prévisible, on passe un très bon moment grâce à l’humour et autres comiques. Essayez un peu d’être un méchant machiavélique quand on vomit à la vue du sang…
Kingsman est un bon film pour détendre, à voir entre potes !