Harry Potter 4 : Harry Potter et la Coupe de feu
La valse des réalisateurs continue avec Harry Potter et la Coupe de Feu où Alfonso Cuaron passe la main à Mike Newell. Et ce passage de témoin peut s’expliquer tellement ce quatrième épisode de la saga Harry Potter détonne des précédents. C’est le premier Harry Potter qui aborde aussi sérieusement le thème de la mort.
Harry Potter et la Coupe de feu est le premier Harry Potter qui rompt radicalement avec les classiques comiques des trois précédents opus : On pense naturellement au début de l’épisode chez la famille Moldu de la tante Pétunia et l’oncle Vernon, mais aussi au classique happy ending où tout va bien dans le meilleur des mondes.
Cet épisode d’Harry Potter est donc beaucoup plus noir, on quitte réellement le monde joyeux d’Harry Potter pour découvrir un Poudlard réellement dangereux (bien plus que dans le second épisode où finalement personne ne meurt). Le thème de la mort est sérieusement abordé dans ce film et l’on pressent la noirceur qui va enrober les épisodes suivants. Le mal est revenu, et le monde innocent d’Harry Potter ne sera plus le même.
La maturité du film est aussi présentée par l’arrivée des sentiments amoureux (les héros ont 14 ans maintenant), des attirances mutuelles, de la timidité etc…, thème qui se montrera tout aussi important dans les prochains épisodes de la saga.
En terme de réalisation, quelques séquences sont vraiment intéressantes (on pense à l’épreuve aquatique, la perte dans le labyrinthe, le combat dans le cimetière). Harry Potter est perdu et nous sommes perdus avec, tentant de trouver notre chemin dans cet espace où beaucoup de repères sont perdus, non seulement des repères établis par le film, mais surtout les repères établis depuis le tout premier Harry Potter.
En conclusion, Harry Potter et la Coupe de feu est un premier pied dans la suite de la saga, il marque dans un sens le passage de l’enfance à l’adolescence, aussi bien au niveau de la complexité de l’histoire, de sa noirceur, mais aussi de tous les sentiments qui peuvent être transmis au niveau de l’amour comme de la mort.
Lire la critique d’Harry Potter et l’Ordre du phénix
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Article passionnant, travail de fond et analyse pertinente, bravo et merci
Analyse bien faite, mais attention, il ne faut pas confondre certaines choses. Par exemple, les horcruxes et les reliques de la mort sont deux choses complètement différentes! Il ne faut pas mélanger sa. De plus, si l’on a pas lu les livres, il est vrai qu’il est difficile de comprendre certaines choses. Cependant, avant de dire que quelque chose est mal expliqué d’un film à l’autre, il faut vérifier si elles le sont mieux dans le film. En effet, certains éléments restent vagues dans les livres, pour être expliqué plus tard, ou pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur. Je suppose que se doit être de même dans les films. Je pense donc qu’il serait dommage de parler d’un film sans avoir étudier le support d’origine de ce film, ici, les livres d’Harry Potter.
J’avais oublié, ce qu’il faut comprendre aussi dans le 6e opus de Harry Potter, ce que cherche à savoir Dumbeldore n’est pas le mot horcruxe, mais de savoir combien cherchait à en créer Voldemort, pour savoir combien il faudrait en détruire pour l’éliminer. J’ai vu le film avant d’avoir lu le livre, et j’avais pourtant facilement compris cela. Cependant il est vrai que ce film nous laisse un peu sur notre faim, puisqu’il y a normalement un grand hommage à Dumbledore à la fin avec son enterrement, digne de ce nom, que l’on ne retrouve pas non plus au début du septième.
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