Dossier Sin City : explications et analyses pour mieux comprendre les adaptations cinés !

Sin_City_Eva_Green_Ava_Lord_Poster

Avant de se lancer dans l’explication des interactions entre histoires, voici la liste des comics par ordre de parution. Les titres en gras sont les ouvrages majeurs, les autres sont de courtes séries parfois de 4 ou 5 pages ou des recueils de plusieurs histoires.

  • The Hard Goodbye (Sin City)
  • A Dame to Kill For (J’ai tué pour elle)
  • The Babe Wore Red and Other Stories (La fille en rouge)
  • The Big Fat Kill (Le Grand Carnage)
  • Silent Night
  • That Yellow Bastard (Cet Enfant de Salaud)
  • Daddy’s Little Girl (Fille à Papa)
  • Lost, Lonely, & Lethal
  • Sex & Violence
  • Just Another Saturday Night
  • Family Values (Valeurs Familiales)
  • Booze, Broads, & Bullets
  • Hell and Back (L’Enfer en Retour)

Ensuite, la question se pose de savoir quelles histoires sont dans quels films ?

Sin City poster

Sin City (2005)

  • The Customer Is Always Right : court épisode issu de The Babe Wore Red and Other Stories (La fille en rouge). Il s’agit de la scène d’introduction du premier film. Robert Rodriguez a tourné ce court épisode gratuitement pour prouver à Frank Miller qu’il était capable et motivé de porter Sin City à l’écran ! Cette histoire n’a aucun rapport avec le reste du film.
  • The Big Fat Kill : c’est histoire de Dwight McCarthy (Clive Owen) qui entraîne des voyous dans la Vieille Ville lors d’une course poursuite qui tourne mal. Vous vous souviendrez surtout de Clive Owen en plein délire qui discute avec Benicio Del Toro dans une voiture alors qu’il est mort.
  • That Yellow Bastard : Élément central du film dans laquelle John Hartigan (Bruce Willis) place sa vie avant celle d’une jeune fille de 10 ans, Nancy Callahan. Il sera accusé des pires crimes et jeté en prison pour avoir préservé sa droiture et sa loyauté. Chez Frank Miller, ce comics marque surtout l’apparition de la couleur dans ses planches pour illustrer le méchant fils de Roark.
  • Sin City : Seconde histoire principale, Marv (Mickey Rourke) part en quête du meurtrier de Goldie quitte à affronter les plus grands dangers de la ville.

Vous l’aurez compris, les deux heures du film Sin City premier du nom sont déjà un beau patchwork de plusieurs histoires qui ne s’entrecroisent pas du tout ! Il manque peut être un chapitrage à la Tarantino sur ce film… Les personnages se croisent, la temporalité fait des siennes en étalant un récit sur plus de dix ans… Si vous voulez y voir plus clair, la version Director’s Recut propose un montage linéaire du film (cassant au passage la dynamique du film…).

Il faut aussi savoir que plusieurs scènes ont été coupées et qui sont, dans les livres, parfois importantes : une scène supplémentaire montre la mère de Marv, une autre permet de mieux comprendre Lucille, conseillère judiciaire de Marv qui connait Hartigan. Une autre scène coupée montre la femme de Hartigan lui rendant visite à l’hopital. Enfin, une scène avec Miho coupant en deux Manute n’a pas trouvé sa place dans la version cinéma.

sin_city_2_affiche

Et du côté de J’ai tué pour elle ? Ca donne quoi ?

Sin City : A Dame To Kill For (2014)

  • Just Another Saturday Night : A l’image de The Big Fat Kill mais en beaucoup plus court, c’est cette fois Marv (Mickey Rourke) qui s’occupe de jeunes salaud dans la Vieille Ville.
  • A Dame To Kill For : l’histoire centrale du film dans laquelle une femme vénale, Ara Lord, croque les hommes et en fait ce qu’elle souhaite.
  • The Long Bad Night : L’histoire de Joseph Gordon Hewitt est totalement inventée pour les besoins du film. Probablement pour garder une trame scénaristique avec la famille Roark, qui maîtrise l’Eglise, le Pouvoir, la Politique de la Ville.
  • Nancy’s Last Dance : Encore une histoire originale inventée pour les besoins du film. Elle marque le retour de Nancy Callahan, John Hartigan (dans les songes de Nancy) en quête de vengeance de Roark.

Beaucoup plus court que le précédent, seulement 1h40, et avec une histoire intense de femme fatale, Robert Rodriguez et Frank Miller ont fait le choix de se focaliser sur A Dame to Kill For afin de maintenir une lecture plus aisée que dans le premier opus. Les histoires parallèles sont beaucoup plus courtes. A mon humble avis, il y avait largement de quoi faire dans les romans graphiques existants plutôt que d’inventer des histoires en plus. Je pense notamment à Daddy’s Little Girl (Fille à Papa) ou encore les déboires de la Fille en rouge (The Babe Wore Red and Other Stories).

En cela, les co-réalisateurs ont un peu triché en créant de nouveaux récits (par rapport aux comics existants) mais la qualité est au rendez-vous. L’histoire avec Nancy Callahan permet surtout de donner un peu d’espace à Jessica Alba et Bruce Willis.

Joseph Gordon Lewitt dans un rôle créé de toute pièce

Joseph_Gordon_Lewitt_Sin_City

Et les personnages dans tout cela ?

Ajoutez vos théories et analyses de fans en commentaires ! Nous les lirons, promis !!!

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