Analyse
Le film, même s’il peut plaire à un public plus large, reste principalement destinés aux adolescents et jeunes adultes. Là ou Twilight et Divergente semblent principalement destinés au public féminin, Le labyrinthe se veut plus rassembleur. Mais on peu aussi lui reprocher son casting quasi intégralement masculin, comme beaucoup de blockbusters le font. L’une des particularités des récents films pour ados était justement de placer les héroïnes au centre de l’intrigue, et de faire des hommes des personnages en retrait. C’est le cas dans divergente mais aussi dans Hunger Games. En ce sens, Le labyrinthe est beaucoup moins moderne que ses prédécesseurs.
En revanche, les thèmes abordés, même s’ils restent simplement effleurés, sans entrer profondément dans le sujet et sans grande subtilité, ne sont pas inintéressants et devraient parler à beaucoup d’adolescents. Celui qui m’a le plus intrigué, et le traitement de la punition, comme méthode de sanction ou d’apprentissage. La punition est une méthode très prisée des enseignants et parents, mais le film nous montre que ce n’est pas forcément la voie la plus judicieuse, et que parfois, il faut savoir accompagner les gens dans leur démarche, les comprendre pour leur permettre de réussir à accomplir des choses plutôt que d’essayer d’étouffer leurs traits de caractères. C’est d’autant plus vrai pour les adolescents qui sont dans une phase d’apprentissage et d’expérimentation. Les empêcher de s’exprimer, c’est une manière terrible de freiner leur curiosité intellectuelle et développer leur paresse. Avec ses règles, cette société est sure, mais elle n’avance pas, elle n’évolue pas.
Le changement, c’est justement selon moi le deuxième thème fort du film. Ce sont ceux qui prennent des initiatives, qui se définissent par des actes et qui s’opposent à l’ordre établi qui contribuent au changement. Certains n’arrivent pas à accepter le changement et se retrouvent en difficulté alors que celui-ci permet aux gens d’avancer.
Bien que ces thèmes soient majeurs tout au long du film, ils ne sont finalement pas abordés durant la fin du film, qui repose sur un twist surprenant et pas inintéressant par la suite.
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Bonjour, comment les coureurs ont-ils pu faire une maquette d’un labyrinthe “dont le plan est modifié chaque nuit” ??
Comment le chef des blockeur à t’il réussi à sortir en passant après les autres qui étaient les seuls a avoir la clé et qui ont fermé tout les murs derrière eux pour écraser les griffeurs ?
Comment peuvent il faire une maquette d’un labyrinthe en mouvement ?
Thomas arrive et trouve la sortie en quelques jours, là où les coureurs ont mit plus de 3 ans. c’est invraisemblable.
Pourquoi risquer la vie des blockeur qui sont sensé être les sauveurs de l’humanité et être étonné du nombre de survivants ?
@Laurent, @Romain : Voici ce que j’en ai compris :
On dit “blockard” pas “blockeur” (en anglais “block” signifie “quartier”. Ca signifie donc “habitant du quartier”)
Comment le chef des blockards est sorti : c’est une élypse narrative. Ca aurait été trop long de te montrer Thomas et Minho faire le tour pour aller chercher Alby.
Le “Maze” est plus un labyrinthe à la Pac-Man, qu’un véritable labyrinthe. Il y a donc plusieurs chemins pour aller au même endroit.
D’ailleurs les anglais ont deux mots : Maze et Labyrinth.
Le titre original du film et du livre est “Maze Runner” (le courreur de labyrinthe). Or un “Maze” a plusieurs entrées et sorties, et plusieurs chemins pour aller d’un point à un autre. Un “labyrinth” a une seule entrée et une seule sortie, et un chemin unique pour aller d’un point à un autre.
Les coureurs ont très certainement fait un plan des murs constants du labyrinthe. Dans le livre, ils ne font que cartographier les différences d’un jour à l’autre. Dans le livre, ces différences tracent des lettres qui forment des mot de passe pour ouvrir la sortie. Dans le film c’est la séquence des numéros de quartier dont un s’ouvre chaque jour, qui ouvre la porte de sortie.
Thomas se sert des connaissances des plus anciens blockards. Dans le film il n’aurait pas eu le temps d’étudier l’ordre d’ouverture des quartiers.
Pourquoi risquer la vie des blockards : apparemment, le stress et la réflexion nécessaire pour sortir du labyrinthe permet de booster la création d’une enzyme qui permet de contrer la braise (la maladie qui a décimé l’humanité). Ils sélectionnent donc des enfants ayant un faible taux de cette enzyme et les exposent à un danger réel.
Thomas est un surdoué, ce qui lui permet de résoudre plus rapidement les énigmes du labyrinthe.