Interstellar est un film ultra influencé par la Saga L’Odyssée de l’Espace
Peut-on parler de plagiat pour Interstellar ? Plutôt non. De très grandes influences SF de tous horizons et, de l’aveu même du réalisateur, en particulier par l’œuvre de Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke.
Rappelons que 2001 L’Odyssée de l’Espace est à la fois un film de Stanley Kubrick et un livre de Arthur C. Clarke qui ont écrit/réalisé en parallèle.
Arthur C. Clarke a continué la saga avec :
– 2010 : Odyssée Deux (adapté en film par Peter Hyams en 1985)
– 2061 : Odyssée Trois
– 3001 : L’Odyssée Finale
Les robots et la station
Détail complémentaire, l’aspect visuel rotatif de la station dans Interstellar fait penser immédiatement à la station grandeur nature que Kubrick avait fait construire pour les besoins du film.
Les indices
En effet, les indices laissés par “eux” sur Terre (les anomalies gravitationnelles) puis à proximité de Saturne (le trou de ver), le tout guidant vers une vision de l’Homme, d’un futur ou d’un être supérieur maitrisant les 4 dimensions, voire éventuellement même défait de son enveloppe charnelle.
Pour rappel, dans les romans L’Odyssée de l’Espace, L’Odyssée Deux, L’Odyssée Trois puis l’Odyssée Finale, les indices disséminés étaient les Monolithes que l’on pouvait trouver de plus en plus loin dans l’espace : d’abord sur Terre, puis la Lune, Jupiter pour finir sur une entité défaite de son enveloppe corporelle. Dans les deux cas, l’anomalie est détectée à proximité de l’une des deux géantes du système solaire (Saturne et Jupiter).
L’expérience de Cooper dans le trou noir
Cooper décide de sauver Amélia Brand en propulsant son Ranger dans le trou noir. L’entrée de Cooper dans le trou noir ressemble grandement à l’expérience de David Bowman dans le film contemplatif de Stanley Kubrick (le passage du chapitre « Jupiter and Beyond the Infinite).
Plus tard dans la saga, nous apprenons que HAL 9000 et David Bowman “fusionnent” pour ne devenir qu’il seul “esprit créateur”.
Cette réflexion complète et complexe est directement liée à Interstellar : lorsque Cooper et TARS sont dans le tesseract, on ne voit jamais TARS et il discute avec Cooper comme s’ils avaient fusionné… Nous pensons que Cooper garde une forme humaine pour ne pas rendre trop complexe le film et captiver le spectateur avec un très grand moment d’acteur.
Finalement, dernière référence avec 3001 : L’Odyssée Finale. Dans le roman de Arthur C. Clarke, le corps de Frank Poole est récupéré dans l’espace après 1000 années de dérive puis ramené à la vie. Le retour de Cooper auprès des humains aura duré plus de 70 ans de manière relative… Une similarité scénaristique plus que frappante !
La saga d’Arthur C.Clarke/Stanley Kubrick n’est pas la seule source d’inspiration du film, en voici quelques autres…
Lire la suite : Les autres influences
N’hésitez pas à réagir en commentaires pour contribuer aux théories et analyses.
Orthographes et grammaire.. aïe! Sinon analyse intéressante. Merci.
En quoi la puissance de gravitation du trou noir peut-elle permettre à Cooper de communiquer avec sa fille ? Et quelle est cette équation que Murph parvient à résoudre ?
C’est pas logique que se soit des humains du futur évolué qui tente de sauver la Terre car si ils permettent a Cooper de communiquer avec sa fille pour sauver et faire évoluer l’humanité comment ont ils évolué en premier ? on tourne en rond 🙂
Hanakin tu ne réfléchis pas ils viennent du futur comme par exemple ce serait arrivé dans la vrai vie cela s’est passé sans qu’on le sache tout simplement on ne sait juste pas, aucun rapportavec tourner en rond
Il faut comprendre que c’est l’amour que l’humanité éprouve pour elle même qui a créé le trou de ver. Ni extra terrestre, ni Dieu, l’humanité se sauve elle même.
Sur l’idée de l’amour et de l’humanité, cela vient du philosophe FEUERBACH instigateur du matérialisme qui inspira MARX.
C’est faux car il y a un Dieu.