Une impression de double film
Revenons un moment sur l’intrigue du film et ce qu’il raconte. Nous pouvons le décortiquer en deux parties bien distinctes.
La première suit un cours narratif assez classique: une famille met tout en oeuvre pour rentrer au service d’une riche famille et ainsi gravir les échelons sociaux. Pour parvenir à leurs fins, la famille “éradique” un à un les anciens employés de la famille.
Élément déclencheur 1: L’ami du fils vient à lui avec une proposition qui va tout changer: faire du tutoring en anglais chez une riche famille de coréens. Le fils ne parle même pas si bien anglais que cela, mais manipule par du charabia, la mère de la fille lors de l’entretien. Tout fonctionne grâce à la recommandation d’un ami (mais tout dégringole aussi à partir de là).
Cette première partie du film est donc plutôt légère, comique et met en oeuvre l’intégration de la famille Kim chez les Park. Oui mais voilà…un soir de pluie, lorsque les riches partent faire du camping, les Kim en profitent pour récupérer la grande maison et se font à diner. Ce moment est interrompu…
Élément déclencheur 2: L’ancienne nourrice sonne dans la maison, sous la pluie, blessée, pendant que la famille de riche est en camping et que les autres profitent de leur absence. A partir de ce moment, le film prend une tournure différente et la tonalité du film change peu à peu.
Ce qui nous paraissait plus léger au début devient plus sombre et oppressant dans cette partie. Les kim ne sont pas les seuls à avoir un secret. L’ancienne gouvernante en a encore un plus grave: elle laisse loger son époux depuis des années dans la cave des Park, depuis qu’ils se sont fait ejectés de leur foyer.
Encore une fois est évoqué le sujet de l’impact de la pollution des écarts sociaux sur les populations. Dans les deux cas de famille, il faut de la débrouillardise et du cran. L’ex-gouvernante décend tous les jours dans la cave pour voir son mari, enfermé. Et les Kim sont des usurpateurs. Finalement, le personnage qui se rapprochent le plus du parasite dans le film est l’époux de la gouvernante, puisqu’il vit sous-terre, seul, enfermé et habite dans une maison qui n’est pas la sienne.
Le parasite prend donc différentes formes mais la plus critiquée par le réalisteur reste cet écart social qui fait faire aux gens des choses improbables.
Parasite, c’est un peu deux films qui se suivent, mais c’est aussi plusieurs types de parasites qui sont englobé par le même type de parasite.
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Cette histoire d’odeur a donné la scène la plus invraisemblable de l’histoire du cinéma.
SPOIL : en pleine tuerie, alors que sa famille est en danger, que son fils est inconscient dans ses bras, que tout le monde hurle et court pour sa survie, Monsieur le riche n’a rien d’autre à faire que de se pincer le nez car il est indisposé par les mauvaises odeurs des pauvres. Et Monsieur le pauvre, qui pourrait s’inquiéter pour sa fille en train de se vider de son sang, préfère venger cet affront.
Ce commentaire de “jimbo” était assez bien jusqu’à ce qu’il renvoi dos à dos, Riches & pauvres. Là il est devenu immonde et insupportable. Comme si nous, pauvres, étions des messieurs. Comme si nous en avions les moyens.
Nous sommes au mieux des déchets, au pire, des sortes de wanna be ermites… Et sois dit en passant, vos odeurs, à vous, les Importants et autres bozo se rêvant en Pauvres, et bien vos odeurs, décidément, ne sont pas très agréables non plus. On dirait que vous essayez de masquer ce que vous êtes via quelques artifices… Sans compter les justifications de type “mais, moi aussi…” ; “je suis…” ; “j’ai été” ; “je connais” ; “je”… “je je je je”…
Chhhhhhhhhhhhhhhhhhuuuuuuuuut !
Le silence est mieux. Faites nous, à nous autres les déchets, cette fleur ô importants membres productifs de la société juste, fraternelle, et hihi, égalitaire !
Chhhhhhhhhhhhhhhhhhuuuuuuuuut !
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