-> Qui est Rachel Solando et comment sert-elle de tremplin à la réalisation de l’identité de Laeddis ?
La véritable enquête du film n’est donc pas de savoir où se trouve Rachel Solando, mais plutôt de savoir qui est Andrew Laeddis. Qui est Rachel Solando et à quel moment constatons-nous que l’enquête ne tourne pas véritablement autour d’elle mais de Laeddis ?
Grâce à quelques indices distribués petit à petit dans le film, nous parvenons presque à déjà avoir une réponse à cette question. Le premier mystère qui subsiste dans cette affaire est le mot que laisse ladite Rachel Solando caché derrière le lit de sa cellule. Elle fait référence au nombre 67. Ce qui ne semble pas avoir de sens à l’ouverture du film prend une tout autre tournure pendant celui-ci. Nous comprenons que Shutter Island est une institution composée de 66 patients. Pourquoi mentionner le nombre 67 dans ce cas ? Nous sous-entendons que le nombre 67 fait référence à un dernier patient, que nous ne voyons jamais. Serait-ce donc le célèbre Andrew Laeddis ? Où est-il donc ? Comment cela se fait-il que nous ayons autant d’informations sur cet homme et sur le 67eme patient sans jamais voir ni l’un, ni l’autre ? Qu’en conclure donc ? Teddy Daniels, le US Marshall qui s’occupe de l’investigation de l’enquête « Rachel Solando » ne peut être qu’Andrew Laeddis ! Il est le 67ème patient de l’institution et est en réalité complètement fou. Dur de croire à cela, surtout lorsque nous avons suivi avec tant de zèle l’évolution de l’enquête de Daniels.
Plusieurs éléments nous dirigent vers ce postulat :
-L’interrogatoire de la patiente dans la cafeteria : cette scène, qui est l’une des plus importantes et mythiques du film, nous permet de comprendre qu’il y a un malaise autour de nom de Laeddis et sert de tremplin à ce qui va être la dérive émotionnelle de Daniels. Lorsque Daniels interroge la patiente, celle-ci tremblote et il semblerait qu’elle ne veuille pas répondre correctement aux questions de l’inspecteur.
Toujours pendant cette scène d’interrogatoire : Scorsese, en plus de nous mettre en avant des messages subliminaux, nous donne aussi des indices de réalisation. A un moment, la patiente semble un peu plus confuse qu’au début de l’interrogatoire. Elle demande donc un verre d’eau que Chuck va lui apporter. Il se passe beaucoup de choses lors de cette scène et Scorsese ne nous dirige pas vers les plus évidents. Il nous donne des indices de réalisation, ce qui nous donne plus d’indications sur la santé mentale de Teddy Daniels. Il se passe deux choses durant cette scène : Chuck qui va chercher le verre d’eau, et la patiente qui écrit un petit mot à Daniels dans la discrétion la plus extrême. Ce qui est intéressant, c’est que la chose sur laquelle nous nous focalisons, ce sont les révélations de la patiente à Daniels pendant l’absence de Chuck. OR, le plus intéressant reste encore à venir avec ce jeu de verre d’eau. Ce jeu se découpe en, trois plans qui feront toute la différence :
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Plan n°1 : Chuck revient avec un verre d’eau rempli qu’il donne à la patiente
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Plan n°2 : La patiente boit dans le verre d’eau, mais celui-ci n’existe pas !
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Plan n°3 : La patiente repose le verre d’eau sur la table, qui existe bel et bien, mais qui est vide !
Comment comprendre ces trois plans, dans lesquels il semblerait qu’il y ait eu un bug de réalisation ? Ce serait bien simple et très maladroit de la part d’un géni comme Scorsese…
Non, il s’agit bien là d’une ouverture sur le fait que Daniels soit potentiellement fou. Ces trois plans représentent des points de vue de narration différents.
Le plan n°1 est montré du point de vue des spectateurs. C’est nous qui voyons un verre d’eau normal, rempli, sur le point d’être bu.
Le plan n°2, néanmoins, est le seul des trois qui représente le point de vue de Teddy Daniels. Il semblerait que Daniels ait un problème récurrent avec la vue de l’eau en général. [Ce que nous pouvons entrevoir dans ses rêves, le fait qu’il ait du mal à aller sur l’autre rive de l’île lorsqu’il y découvre Rachel Solando; et enfin la scène dans laquelle nous découvrons que ses enfants sont morts-noyés…).
Enfin, le plan n°3 remet le point de vue de spectateur en lice puisqu’il s’agit d’un verre d’eau normal posé sur la table.
-> L’eau et le feu sont de véritables indicateurs de la folie de Daniels dans le film. Tout d’abord, le centre de détention se trouve sur une île et lorsque Daniels est sur le bateau, en début de film, il est malade.
Le phare principal de l’île, celui où les expériences secrètes sont potentiellement réalisées, est complètement entouré d’eau et Daniels prend beaucoup de temps avant de décider de s’y rendre. Ce n’est d’ailleurs qu’en l’atteignant qu’il découvre que la Rachel Solando qui a été trouvé peu de temps avant, n’est en réalité qu’une fraude. La Rachel Solando qui fait tout son cinéma sur le sexe à l’hôpital est une infirmière qui s’occupe de Laeddis/Daniels au sein de l’institut !
Pourquoi toute cette phobie autour de l’eau ? La véritable raison à toute cette folie semble provenir du passé de Daniels/Laeddis.
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Coucou,
Ha, il fait partie de ses films à fins multiples possibles, je trouve !
En fait, la fin est différente selon les personnes. Je l’ai visionné deux fois et c’est vrai qu’il faut bien ça pour comprendre ! Cela me fait penser au film Inception, qui a fait couler, lui aussi beaucoup d’encres !
Belle journée,
Laura – Bambins, Beauté et Futilité
Merci pour votre commentaire Laura !
Je suis assez d’accord avec vous sur les multiples fins possibles. C’est ce qui fait le charme de ce type de films (comme Inception).
Belle journée à vous aussi !
Inès
Merci pour cette article Les multiples fins possibles sont aussi la pour nous faire voir la vision d’un fou qui n’arrive pas à décerné la réalité de la folie comme Teddy Daniels penser que Teddy est vraiment marshall c’est un peu penser comme un fous et ceux qui pensent l’inverse sot soit des fous qui ont étais guéris par le film et donc évite la lobotomie soit des personnes seine d’esprit mais gardons aussi en têtes que la vérité sort de la bouche des fous.
Super article ! En effet, la fin laisse perplexe. Personnellement, je considère Laedis à la fin du film comme conscient de ce qui est arrivé. La phrase me paraît plutôt claire. D’où le regard dubitatif du Docteur Sheehan.
“Vaut-il mieux vivre en monstre ou mourir en homme bien ?”
De mon humble avis, cette phrase indique qu’il est conscient de ses actes. Il préfère donc la lobotomie avec des personnes autour indiquant “le pauvre, sa folie a pris le dessus. Normal, avec tout ce qu’il a vécu..” plutôt que d’assumer avoir tué la femme qu’il aime et de vivre avec cette douleur.
Hello!
Merci pour cette analyse, c’est intéressant sachant que justement moi j’ai l’avis inverse 🙂
Selon moi, Di Caprio est bien Marshall et s’est tout simplement fait berné, par une mise en scène pour au final le faire passer pour fou, afin qu’il ne ressorte pas de l’île et que les secrets de l’asile restent secret.
Votre point de vue c’est que cette mise en scène a pour but de lui faire admettre, étant un patient dans le déni, ses crimes.
Chacun des arguments soulevés dans cette analyse peuvent également servir mon point de vue.
Dans les 2 points de vues, tous les membres de l’île (patients et personnels) jouent un rôle de sorte qu’à chaque fois qu’il y a une scène trop fortuite, une scène “clin d’œil”, ça sert la mise en scène mais ça ne dit rien sur le but de cette mise en scène
Le point commun entre votre point de vue et le mien c’est que Chuck n’est pas Marshall.
Chuck est bien psy et est donc bien le Dr Sheehan.
Ça explique qu’il ne sache pas sortir une arme de son étui ;)…
1- Il est quand même incroyable de penser que si Teddy (Marshall) était vraiment Andrew (patient fou) il serait incapable de se souvenir du visage de ses propres enfants alors qu’il aurait soit disant tuer par amour pour eux, son propre psy, des autres patients, de son directeur d’asile, du personnel encadrant, du personnel dirigeant (un allemand bon sang ! A cette époque là, après la guerre contre les Nazis, le moindre allemand était suspect. D’autant plus qu’il est supposé avoir fait la guerre contre eux.. Aheum), des gardes, des bâtiments alors qu’il y a passé ses 4 dernières années, croisé les mêmes gens encore et encore !..
Le déni, état psychologique, se traduit par le fait pour le cerveau, d’occulter un fait, passé ou futur, traumatisant ! Ça ne fait pas perdre la mémoire en général….!
2- Peut être que Chuck s’est débarrassé du vrai coéquipier prévu pour prendre sa place.
Peut être qu’aucun coéquipier n’était prévu.
L’affaire n’est pas aussi officielle et importante que ça.
Il s’agit juste de la disparition d’une patiente lambda.
D’ailleurs, si elle était si importante l’état aurait envoyé plus d’un, même plus de deux, hommes pour enquêter !..
Par ailleurs, Chuck indique venir de Seattle et Teddy de Portland, il est donc confirmé qu’il ne se connaissait pas.
3- l’histoire commence nécessairement, pour des besoin scenaristiques, rappelons qu’il s’agit d’une fiction.., par absolument aucun contexte passé vécus par le spectateur.
Les seuls éléments passés sont vécus indirectement : souvenirs, hallucinations, paroles rapportées, Etc.
C’est uniquement pour servir la fiction et au final créer l’énigme !…
Si on avait pu vivre en temps réel, en tant que spectateur, les 2h précédant la traversée en ferry, on aurait déjà la réponse : vient il de l’asile car il est fou / vient il de descendre d’un voiture de police à Portland pour prendre le ferry ? 😉
4- Teddy a accepté cette enquête uniquement par opportunisme, son but étant de retrouver l’assassin de sa femme Andrew Laeddis.
5 – si Chuck fait un sourie en coin lorsque Teddy interroge la patiente au sujet de Sheeran, répondant qu’il est bel homme, c’est bien car Chuck est Sheehan. Là dessus, on est d’accord et ça sert aussi mon point de vue.
6- cette patiente essaie d’écarter Chuck pour dire à Teddy de fuite car elle est au courant de la mise en scène, que le Dr Sheehan joue un rôle puisqu’elle même le connaît, étant également sa patiente. Elle sait qu’il ment et mentir à un Marshall (à la police) c’est toujours parce qu’on a qq chose à se reprocher (crime, infraction, délit..).
Elle cherche juste à sauver le Marshall qu’est Teddy. Peut être aussi dans l’espoir qu’il dénonce, à son retour sur le continent, les comportements étranges du personnel de l’asile et qu’elle et les autres patients soient sauvés.
7- Elle sait également que Laeddis est bien le 67eme patient. Le tueur de la femme de teddy et qu’il a subi des interventions barbares ce qui explique sa crainte, par représailles, lorsqu’il l’évoque.
Que va faire l’asile contre une patiente qui osé dénoncer ce qu’ils font dans l’asile ?
Et bien.. Une lobotomie. Exactement ce qu’ils vont faire au Marshall teddy à la fin pour ne pas qu’il les dénonce !…
8- l’histoire du verre d’eau peut également s’expliquer par la prise de psychotropes ingérés à son insu, ce que le Dr Solando propose.
Aussi, depuis le début, la mise en scène vise à faire croire à teddy qu’il avait une femme et des enfants.. Pourquoo la fausse Solando agit comme si elle était sa femme, et qu’elle avait tué LEURS enfants ?
C’est ce qu’on appelle le pouvoir de suggestion.
A force de, on finit par croire que.
C’est aussi ce dont souffrent certains mythomanes qui finissent par se convaincre eux-mêmes de leurs mensonges alors qu’ils savent au départ que c’est faux. Mais à force..
9- la personne qui a l’air le moins louche, la plus honnête, la plus équilibrée c’est bien Solando, celle rencontré dans la grotte. Je ne vois rien qui pourrait expliquer que cette seule scène soit la plus spontanée et franche à part que c’est le seul moment où la vérité éclaté.
D’autant qu’elle parle en termes scientifiques avec une analyse rationnelle.
10- lorsque Teddy annonce au directeur qu’il va repartir avec son coéquipier, étonnamment, le directeur n’est plus aussi “neutre” et pretend même que Teddy est venu seul alors qu’à la fin dans le phare il avoue que Chuck, présent, a bien fait semblant d’être son coéquipier.
Ça n’a aucun sens à cet instant de feindre L’EXISTENCE d’une personne physique (et non d’un statut lié à cette personne : son coéquipier ou son Psy) à part vouloir rendre fou la personne en face..
Quand vous êtes le seul à croire qq chose et que tout le monde vous dit l’inverse, vous finissez par croire, instinctivement, qu’ils ont raison car la majorité l’emporte.
Tout le monde nous dit qu’on a marché sur la lune, donc pour vous, c’est vrai. En réalité, qu’en savez vous vous personnellement ?
(je ne dis pas qu’on y est pas allé pour autant ^^)
11- les histoires avec les anagrammes ont pu être découvertes par le personnel de l’asile, une coïncidence, et mises en évidence dans le seul but de faire croire à Teddy que c’est lui-même qui avait inventé cette histoire puisque ça paraissait trop gros pour être une coïncidence.
Mais parfois, des coïncidences sont juste des coïncidences.
Vous êtes blond.
Un gamin blond arrive et pretend être votre fils.
Il sort de nulle part.
On vous sort “attend.. Il est blond comme toi et il a les mêmes passions que toi à ton âge..! Ça ne peut pas être une coïncidence”
Test adn : ce n’est pas votre fils.
Résultat : on s’est servi d’une coïncidence découverte à posteriori d’un fait (paternité ici) pour vous faire croire qu’il était vrai… 😉
12 – dernier point, que vous taisez dans votre analyse je ne sais pourquoi, lorsque Teddy sort sa phrase phare :
“que vaut il mieux ? Vivre en monstre ou mourir en homme de bien ?”
Chuck, Sheehan, l’air attristé, interpelle Di Caprio par son prénom… À savoir….. “Teddy..”
En réalité, Teddy sait qu’il ne sortira jamais de l’asile, le personnel a réussi à le faire passer pour fou aux yeux de l’opinion publique, comme le disait Solando dans la frotte “vos protestations légitimes seront vues comme du déni”.
Il préfère donc mourir, être lobotomisé, en clamant la vérité : je suis le Marshall Teddy / “tirons nous de ce caillou chuck”, bref en sachant qu’il est qqn de bien dont la femme est morte des mains d’un autre
plutôt que d’echapper à la lobotomie, donc continuer à vivre, impliquant alors de “reconnaître” qu’il est un monstre, un assassin.
Chuck, en se rapprochant de Teddy, voulant protéger le secret de l’asile, les expériences atroces, s’est pris d’affection pour lui.
Et en tant que Psy, il lui est quand même difficile de voir un homme SAIN d’esprit, être assassiné (lobotomisé) par sa faute.
Il aurait préféré que la machination ait fonctionné, il culpabilise donc.
Tadaaam !
Bonjour Delphine,
Merci pour votre analyse et le temps que vous y avez consacré en déroulant tous ces points. C’est assez drôle car je parle, en début d’article, de plusieurs visions possibles bien entendu, et même de plusieurs ressentis possible en visionnant le film une ou plusieurs fois.
C’est très simple, j’ai pensé comme vous lors de mon premier visionnage : que Teddy n’est pas fou, qu’il s’est fait piéger et qu’il a joué le jeu jusqu’à la fin pour prouver qu’il savait tout et qu’il en assumait les conséquences. Et cette fin me parait encore possible à vrai dire, mais à force de décortiquer trop longtemps les raisons du pourquoi, j’ai fini, à un moment, par me persuader que la fin la moins évidente était celle où on le croyait fou car tout le monde voudrait qu’il ne le soit pas et on s’en on persuade.
A force de me dire que la folie était le moyen pour le réalisateur de nous faire croire que nous l’emportions sur la pensée commune, je me suis (re) persuadée (!) que plus on se rapprochait de ce qu’il nous montrait, plus on avait raison de le voir tel quel finalement… !
Bref, je pense, de toute façon, que les deux suppositions sont possibles, peut être même qu’elles sont intriquées l’une dans l’autre, d’où un manque d’éléments visibles des deux côtés de l’analyse. Si le film pousse à tant de questionnements, cela reste une forme de victoire narrative finalement !
Il y a deux phares sur l’île et Teddy Daniels n’a pas visité le bon. D’où le plan final sur le phare non visité.
A la fin du film, la seule incertitude concerne la prise de conscience de “Teddy”, se fait-il lobotomiser sciemment ?
Personnelement, je pense que oui, c’est le happy end du film: les psychiatres ont réussi à le ramener à la réalité, mais Andrew n’en veut pas.
On ne peut pas remettre en cause la folie de Andrew, il n’y a aucune conspiration sur l’ile, dans son univers teddy y est bloqué par la tempête, raison qu’il hallucine pour justifié d’y être bloqué, le film se deroule selon le point de vue du spectateur et celui de teddy y compris la dernière scène:
il n’y a aucun stygmate de la tempête, donc Andrew/Teddy est de retour à la raison, il voit le monde tel qu’il est, mais ne veut pas vivre avec la vérité et choisit la lobotomie pour vivre des jours meilleurs !
Salut à tous!
Après avoir revus le film plusieurs fois pour le « décortiquer », j’en arrive à cette conclusion.
Toute l’Histoire est une mise en scène pour aider Teddy.
En effet le voire ce réveiller et vomir sur bateau peut croire qui a était drogué avant de venir, ou assommer pour qui ce réveil dans le bateau ce qui expliquerait le pansement sur le front.
Teddy est devenue fou car:
– il était ancien soldat (camps de concentration, violence ect…).
– sa femme a brûler son appartement (trop amoureux il s’imagine un pyromane comme responsable).
-sa femme à tué leurs enfants.
-Teddy n’assume pas d’avoirs tué ça femme
L’équipe monte toute la scène pour l’aider et que cela s’arrête.
Le psy a joué le rôle de Chuck pour le surveillé et connaître l’apothéose de son délire.
Pour ce qui est de la « FIN » :
Andrew qui est Teddy fait croire qu’il est retombé dans un « rôle » au psy. C’est pourquoi ce dernier fait signe que rien a changer à son chef. (Non de la tête).
Voyant le tissu et l’aiguille, Andrew (ou Teddy ) cite cette phrase:
« (…)mourrir en homme bien ».
Le psy comprend que Andrew n’est pas retombé dans la folie et est toujours conscient.
Mais Andrew en a marre et n’accepte quand même pas de vivre incit (peur de retombe dans la folie aussi ) et suit les infirmiers pour ce faire « détruire le cerveau ».
Sorte de suicide.
On a les réactions du psy qui dit:
« Teddy atttend ! »
Finalement le psy reste le seul témoin que Andrew est guéri ou en tout cas partis alors qu’il était conscient (plus dans le rôle de Teddy).
Voilà
Dsl pour les fautes, moi j’ai compris ça mais une fin différente est possible car c’est le « jeux » de l’histoire.
arrêtez avec vos “twist” et flash machin” parlez français merde! Vu votre niveau de langage et ne pouvant pas compter sur vous pour la langue française, je vous aide: retournement et analepse. MERDE!
Kalitrache, discréditer les propos de quelqu’un en utilisant l’argument du langage s’apparente à une certaine forme de fascisme. Dans tous les cas, ce n’est pas très habile et semble être très idéologique : la défense d’une bonne société.
Et l’objet analysé ici est un film, pas un objet littéraire. Le vocabulaire n’est pas le même. De grands théoriciens du cinéma parlait de flash back ou flash forward.
Lisez le bouquin ça peux vous aider et raccourcir tous ces posts.
Oui .
Javous qu’apres avoir regarder le film je penchais sur l’idée qu’il est fou et est lucide à la fin … Cependant apres avoir lu les points de vue. 1 élément me fait croire qu’il font réellement des expériences et c’est que dans tout les rapports qu’ils présentent et meme le final ils n’ont pas sa photo, vous savez la photo look détenue? Il prend pourtant le temps de le mentionner, mais s’ils exerçaient ca depuis si longtemps pourquoi n’ont ils pas de photo de lui pourquoi tout les papiers/documents sont neuf ?
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