Conclusion, 4 films en 2010 et plein de projets
En 2010, le virtuel sera abordé dans pas moins de quatre films, tous très différents des uns des autres. Le premier est un film français, l’autre monde, mêlant prises de vue réelle et animation. SI le film s’avère assez correct, la qualité extrêmement médiocre de l’animation est vraiment très nuisible, et on a la sensation de voir un film qui aurait fait dans années 80. Dommage pour un film traitant de thématiques très actuelles, rapports humains uniquement virtuels et addiction. Chatroom, d’Hideo Nakata, est quand à lui un petit thriller sans grande ambition mais très bien ficelé. William, 17 ans, solitaire, passe son temps sur internet et ouvre un forum de discussion pour les adolescents de sa ville. Mais William est un adolescent perturbé, et il est déterminé à influencer le groupe sur son Chatroom « à la vie – à la mort »… Bien que pas inintéressant dans son sujet, le film vaut surtout pour son ambiance incroyable.
Vient ensuite le film le plus atypique de cette sélection… The social Network. Plus qu’un film sur le virtuel, le film décortique son influence sur la réalité, à travers la naissance du site facebook. C’est un film sur la génération 2.0, les réseaux sociaux et les relations humaines d’un nouveau genre et parfois très difficiles. Enfin, 2010 (début 2011 pour nous français) boucle la boucle avec Tron Legacy (lire notre critique), la suite du film sorti en 1982. Très fidèle à l’œuvre originale, le film est visuellement assez impressionnant, mais s’avèrera assez difficile d’accès au grand public.
Le virtuel semble donc revenu à la mode l’année dernière et ce n’est pas prêt de changer puisque de nombreux films sur le sujet sont déjà prévus. Disney souhaite créer une grande saga autour de l’univers de Tron, les frères Washowski parlent de donner une nouvelle suite à Matrix et Vincenzo Natali va bientôt adapter le neuromancien au cinéma. Dans le même temps, Sam Raimi préparer une adaptation du jeu-vidéo World of Warcraft, connu pour accrocher pendant des nuits entières des millions de joueurs à leur écran d’ordinateur.
Si je peux me permettre tu oublies l’excellent Dark City sorti en 1998 avec la belle Jennifer Connelly. Le thème est proche de Matrix, car les hommes sont asservis et plongés dans une ville imaginaire par des êtres étranges.
Mmm, il y a des journalistes qui se relisent, avant de sortir des ineptie improbables comme je viens de lire ?
Johnny Mnemonic est tiré d’une oeuvre de William Gibson, le papa, comme dit au début, du très grand Neromancien.
Ce n’est en aucun cas attribuable à Philippe K. Dick, bien que ce dernier est un fantastique auteur de SF, et à inspiré trois grand films : Blade Runner… Total Recall et Minority Report.
(désolé pour le double post)
Il est, par ailleurs, étonnant que Total Recall ne soit pas cité dans l’article, pourtant riche d’information. On comprend la confusion par rapport a Philippe K. Dick car c’est un auteur qui joue beaucoup avec le virtuel, comme on peut le lire dans « Ubik ». Et Total Recall nous plonge pratiquement tout le film dans un univers virtuel… ou pas 😉
Dark City a été effectivement oublié… Et je rajouterais également WarGames (1983) ainsi que Total Recall (1990).
Pour Le cobaye je trouve ça un peu réducteur de le reléguer au rang de nanar. C’est pas le meilleur film du genre mais il fonctionnait plutôt bien à son époque, même s’il a très mal vieilli. Sa suite est en revanche une bouse innommable et mérite quant à elle l’appellation de (mauvais) nanar.
PS: Inception a été oublié et il y a une faute à « Wachowski » 😉
Merci pour les retouche 🙂 ça fait plaisir de voir une tel réactivité, et la possibilité d’intervenir, sur un article aussi bien développé soit-t’il à la base.
Bien à vous.
Merci pour la correction à propos de Mnemonic. J’avais découvert il y a quelques mois, avec surprise que ce mauvais film était inspiré de l’oeuvre d’un grand auteur de SF. Je m’étais mis en tête que c’était dick, j’aurais du vérifier.
Pour total reccal et inception, je les ai écarté car il s’agit plus de rêves et manipulation de l’esprit que de virtuel.