Critique de The Gauntlet & Grim Hunt, la copie de Knightfall
Une (autre) grosse déception de ce nouvel arc de Spider-Man est définitivement la saga Gauntler/Grim Hunt. N’oublions pas que le seul super-vilain qui a quasiment tué notre héros n’est autre que Kraven le chasseur (souvenez-vous, Spidey a fini enterré vivant et laissé pour mort).
Sauf que notre Tisseur a su se relever, et entre temps Kraven a eu la bonne idée de se suicider. Mais comme tout bon personnage de comics, il ne restera pas mort longtemps, sa femme et sa fille faisant du mieux possible pour lui redonner vie. Et pour cela, elles doivent détruire les araignées, ce qui inclut par principe Spider-Man, mais aussi Mme Web et les différentes Spider-Woman.
Leur idée pour affaiblir notre pauvre Peter n’est autre que de lui poser un défi (the Gauntlet). Pour cela, elles coordonnent plus ou moins les méchants historiques de Parker (Electro, Mysterio, Octopus, le Vautour, le Lézard…) afin d’affaiblir notre héros, dans le but de le sacrifier sur la tombe de Kraven afin de redonner vie à ce dernier.
Un héros à affaiblir, pour cela mener une vendetta contre lui avec tous les super-vilains qu’il a jamais affronté ? Cela ne vous rappelle rien ? A moi, cela me rappelle énormément Knightfall de Batman. Et malheureusement, alors que détruire Batman était possible chez DC, c’est (comme d’habitude) impossible chez Marvel, notre héros s’en sortant comme d’habitude grandi. Merci l’originalité et le courage dans la maison des idées !!!
Tout n’est pas à jeter dans The Gauntlet cependant. D’une part, on voit Electro réussir à mener une révolution des « pauvres » contre les riches, complètement dans la mouvance des indignés de Wall Street. L’idée n’est certes pas nouvelle (on repense à Dark Knight Rises), mais elle a le mérite d’être sortie avant, donc on aime bien. D’un autre côté, on voit enfin le Lézard faire un choix, devenir 100% reptile et tuant le côté humain de Curt Connors. Le Lézard devient donc plus cohérent, perdant son côté schizophrène et devenant complètement méchant, tel le roi des animaux voulant récupérer son territoire. Une bonne idée (surtout avec le « mauvais » Lézard de Amazing Spider-Man).
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