Un film d’Horreur… presque comme les autres
Dans un environnement (la Terre) où il ne reste presque plus aucun survivant, une seule famille résiste. Vivant dans une impressionnante demeure délabrée et probablement complètement insalubre, située en plein milieu d’un champs de blés, serpentant la forêt qui l’entoure. Les codes sont déjà, avec ces éléments « clichés » du film d’horreur, plus que respectés. Une menace virulente frappe l’humanité, se matérialisant par des créatures que nous ne connaissons pas dans notre monde réel. Aucune information ne nous est révélée concernant l’origine et les objectifs de cette espèce. Nous ne savons qu’une chose: elles sont dangereuses et exterminent leurs proies au moindre bruit.
Peu importe que nous les connaissions, à vrai dire, ces créatures sont représentées pour amplifier la Métaphore: celle de l’Inconnu. Car, ce que nous dévoile le film, au-delà de la terreur qui hante cette famille, c’est la peur qui hante constamment les parents face à la menace qui surplombe leurs progéniture. C’est cette naïveté et cette fragilité enfantine qui est aussi pointée du doigt dans le film, au vu des menaces auxquelles ils doivent faire face, sans la présence d’une figure parentale pour les aider à affronter certains de ces dangers.
En l’année 2020 , une famille, la courageuse famille Abbott, tente de survivre à la menace qui fait rage dans le monde entier. Seulement 89 jours après l’invasion de ses créatures aux capacités comparables à celles de certains animaux-prédateurs: elles sont dotées d’une ouïe supersonique, leur permettant ainsi de traquer leurs proies pour les dévorer. Nous ne savons pas grand chose d’elles, mis à part qu’elles n’agissent qu’à l’oreille et non par leur vision. En effet, nous découvrons que ces monstres sont aveugles et, tel le requin attiré par l’odeur du sang, elles ne réagissent qu’à l’émission des bruits.
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Il ne dope pas le bébé c’est de l’oxygène parce qu’il l’enferme dans une boîte hermétique.
Par contre pas très malin de prendre une hache et de vouloir attaquer alors qu’il avait juste à s’allonger et ne faire aucun bruit !
Quelle passion! Quelle analyse! Ton texte est tellement chargé en émotions que je me suis instantanément senti replongé dans l’ambiance du film. Un chef d’oeuvre critique bravo! Je suis d’accord avec Seyto c’est de l’oxygène à mon avis aussi
Merci beaucoup pour votre message et votre compliment, contente que cela vous ait plu. Bien noté pour l’oxygène. A bientôt !