SANS UN BRUIT : Explications du film et de la fin

A tous les amateurs de films d’horreur, ce film s’octroie un lot de frissons comme nous aimons le permettre.  John Krasinski, réalisateur et acteur principal de Sans un Bruit, (la star de la version américaine de l’hilarante série, The Office, dans laquelle, en incarnant l’incontournable Jim Halpert,  il maîtrise à la perfection les jeux de regards et les mimiques corporelles sans avoir à sortir un seul mot), ainsi que sa femme dans la vie, la talentueuse Emily Blunt, jouent tous deux les parents d’une “heureuse” famille de cinq. Krasinski réalise ainsi son troisième long-métrage avec Sans un Bruit (Titre US: A QUIET PLACE), qui est, finalement, son premier film d’horreur. Il donne la réplique à sa partenaire Emily Blunt que nous avons notamment pu contempler autant dans des Box-Offices (Sicario, Edge of Tomorrow, Le Diable s’habille en Prada) que des films un peu moins commerciaux (The Adjustment Bureau, The Young Victoria,…). Bien qu’il ne s’agisse que d’un détail d’acting, cette complicité entre les deux acteurs se fait remarquablement sentir à l’écran et nous ne pouvons nous empêcher de ressentir une certaine empathie pour ces personnages  à la vie… peu commune.

Synopsis

A la suite d’une invasion de créatures non identifiées sur Terre, une famille tente de survivre tant bien que mal à ce que l’on appelle “les chasseuses de bruit”. Aucun être humain n’est à l’abri de se faire exterminer par ces prédateurs géants, dont l’unique moyen de chasser est de traquer les “bruits” et les “sons” de tous types. Pour cette famille, il s’agit d’un véritable challenge que de devoir vivre dans la peur… de leurs propres sons.

Analyse

Le genre du film d’Horreur, comme beaucoup de genres au cinéma, obéit à plusieurs critères qui en font un genre à part entière. Sans un bruit ne représente, en aucun cas, une exception et reprend même de nombreux codes appartenant au genre qui le définit. Que cela soit en terme de scénario (souvent une famille, un couple ou un groupe d’adolescents, suivis du stéréotype du serial killer pouvant se matérialiser sous ses différentes formes), de lieux (une cabane perdue en plein milieu de la forêt, un manoir, une cave, une grotte,… ) et enfin, répondant à un style bien précis ( zombies, gore, thriller psychologique, etc,…).

Le film de Krasinski, très intelligemment réalisé, n’échappe pas à ces règles, comme nous allons le voir page suivante : un film (pas) comme les autres

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4 commentaires
  1. Il ne dope pas le bébé c’est de l’oxygène parce qu’il l’enferme dans une boîte hermétique.

  2. Par contre pas très malin de prendre une hache et de vouloir attaquer alors qu’il avait juste à s’allonger et ne faire aucun bruit !

  3. Quelle passion! Quelle analyse! Ton texte est tellement chargé en émotions que je me suis instantanément senti replongé dans l’ambiance du film. Un chef d’oeuvre critique bravo! Je suis d’accord avec Seyto c’est de l’oxygène à mon avis aussi

  4. Merci beaucoup pour votre message et votre compliment, contente que cela vous ait plu. Bien noté pour l’oxygène. A bientôt !

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