Critique Anna and the Apocalypse: des zombies à la sauce Disney Channel

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Le synopsis Allociné est limpide :  « Une comédie musicale de Noël… avec des zombies !« . Heureusement, l’Etrange Festival y met plus de forme : « À la veille de Noël, tandis qu’une attaque de zombies frappe l’Angleterre, Anna et ses proches vont tenter de rejoindre leur école afin de se protéger des créatures… le tout en chansons !« .

Si vous n’avez toujours pas compris, oui, il s’agit d’un film musical avec beaucoup de chansons dedans. Plus de chansons que de zombies d’ailleurs. Mais ça vaut quoi ? 

Une parodie réussie

John McPhail signe avec Anna and the Apocalyspe un drôle de compromis entre film de genre et teenmovie à la Disney Channel. Les héros sont tous des adolescents dans les purs clichés du second style : une princesse, un bad boy et sa team de débile, le gentil ami total-friend-zoned, le père veuf, le Dirlo de l’école est autoritaire… Bref, un gros condensé pas hyper original niveau personnages.

Il faut donc y voir une parodie du style, avec pour contexte une apocalypse zombiesque. Avec de surcroît une forte injection de musiques et de danses. Car Anna and the Apocalypse n’est pas qu’une simple comédie musicale ! Toutes les chansons sont dansées. Au doigt mouillé, un bon tiers du film repose sur les musiques.

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Alors que le teenmovie est très classique, la comédie musicale est elle extrêmement bien réussie. Les chansons sont catchy, les paroles intéressantes, les chorégraphies ne sont pas répétitives. John McPhail a du bien s’amuser sur le tournage. Il reprend les classiques de comédies musicales et parodie même ouvertement quelques groupes musicaux. 

Côté humour, c’est un peu léger. On sourit plus qu’on ne rit à gorge déployée. Mais on ne peut pas gagner partout… Quelques blagues font mouche sans pour autant déclencher l’hilarité générale dans la salle. Comme s’il y avait deux niveaux d’écriture très différents dans ce film : les textes des chansons d’un côté, et les dialogues classiques de l’autre.

Finalement et heureusement, les acteurs sont excellents. Le casting est sur la forme quasi parfait : les adolescents ont la parfaite gueule de l’emploi dans leurs rôles respectifs. Le sale type et brute est beau gosse, l’héroïne est la parfaite poupée de Disney, l’amoureux transit est con à souhait, le geek aussi. Tous les rôles sont distribués assez équitablement et aucun d’entre les acteurs n’est trop mis en avant plus qu’un autre.

En synthèse, Anna and the Apocalypse est le parfait film du vendredi soir : on se détend, on pose son cerveau sur le côté du canapé ou sur le siège d’à côté, on sirote une bière et on apprécie les chansons.

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