Critique comic : Invincible de Robert Kirkman

Il y a un an, peu de gens connaissaient The Walking Dead, le chef d’œuvre de Robert Kirkman. Aujourd’hui, grâce à la série produite par AMC (voir notre critique de la saison 1), presque tout le monde a entendu parler du comic. Et pourtant, Les autres œuvres du génial auteur restent assez méconnues. Si nous vous avions déjà parlé de son arc sur The Ultimate X Men (voir ici), nous n’avions pas encore abordé l’autre série majeure de Robert Kirkman, INVINCIBLE.

Synopsis

Mark Grayson est le fils du plus puissant de tous les super-héros : Omni-man. De plus, il semble avoir hérité de ses pouvoirs, ce qui n’est pas pour lui déplaire, car il attendait cela depuis que son père lui avait révélé sa véritable identité et ses véritables origines. Mais, alors que Mark maîtrise à peine ses pouvoirs, la plus grande équipe de super-héros, les Gardiens du Globe, est assassinée.

Dans un premier temps, Invincible se veut une parodie toujours juste des héros et des univers Marvel et DC. Mark (qui deviendra donc Invincible) rappelle étrangement Peter Parker, qui aurait pour père Superman, le plus grand héros sur terre, venu d’une autre planète. Comme Peter Parker, Mark va au lycée, tout en s’initiant au rôle de super héros. Comme Peter Parker, il tombera amoureux d’une camarade. Comme Peter Parker, cette période ne sera pas de tout repos. Tout au long de la série, Marc rencontrera des personnages inspirés des plus grands super héros. Par exemple, les gardiens du globe sont une copie assez fidèle de la JLA, du moins au début.

Mais Invincible, malgré ses nombreuses similitudes avec Ultimate Spiderman de Bendis, n’est pas que ça. Très vite, l’univers de la série s’étend à l’espace et même à d’autres dimensions. Cela rappellera certains passages de Green Lantern ou Superman mais surtout Drzgon Ball Z, qui semble être un véritable influence de Robert Kirkman (sans spoiler, au cours de la série, un combat, étendu sur plusieurs numéros) fera énormément penser aux meilleurs moments de DBZ).

D’ailleurs Kirkman n’hésitera pas, à l’occasion de certains combats, à être extrêmement gore, comme sur The Walking Dead. Dans un univers réaliste infesté de zombies, le gore parait presque normal. Dans l’univers “gentillet” d’Invincible, ou il n’a à priori pas sa place, il choque encore plus. On aime ou on aime pas, mais il faut reconnaitre que c’est diablement efficace.

Comme toujours avec Kirkman (un peu comme Bendis), on a le droit à énormément de dialogues dans chaque épisode, et c’est loin d’être un défaut. Les personnages gagnent en profondeur et en charisme. Atome Eve, Robot, monster Girl ou encore Allen the Alien s’avèrent aussi attachants que le héros principal. Globalement, les ennemis d’Invincible, malgré les efforts de Kirkman pour les introduire progressivement, manquent tout de même de charisme et d’envergure.

On pourra également à Kirkman, au fur et à mesure que la série avance, de faire de plus en plus de cross-over et guest-starring de personnages d’autres séries de l’auteur et de l’éditeur à la façon de Marvel et Dc. Du fan service qui répond à une demande réelle, mais qui gâche un peu le plaisir de lecture de ceux venus chercher autre chose avec Invincible.

Vous l’aurez compris, Invincible est un mix réussi entre aventures super héroiques, humour, drama, gore et romance. Sans être aussi poignant que The Walking Dead, Invincible est une série tout aussi prenante, qui confirme tout le bien que l’on pense de Robert Kirkman.

Cette critique a été rédigée suite à la lecture des numéros 1 à 74. Les comics Invincible sont publiés en France par l’éditeur Delcourt.

N’hésitez pas à réagir en commentaires pour contribuer au développement des articles et théories ! Vos avis sont toujours appréciés et sont bien sûrs lus par la Redak Oblikon ! Et qui sait, peut-être que votre opinion sera la prochaine grande analyse d’un film ou d’une série.

Total
0
Partages
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Article précédent

Un nouveau trailer pour Star Wars : The Complete Saga

Article suivant

Critique Green Lantern de Martin Campbell

Articles sur le même sujet