Les figures de l’ombre où comment rendre les mathématiques super cool ! Et l’histoire aussi…
Synopsis
Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn.
Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran.
Critique
Les figures de l’ombre sort à point nommé en France, un 8 mars, journée de la femme. Avec ces trois mathématiciennes, brillantes mais qui cumulent le fait d’être femme ET noire dans une Amérique des années 60 ségrégationniste. Mais heureusement, cela se passe dans un monde qui n’a pas peur d’évoluer, celui de la NASA où space is « the final frontier ».
Non content de présenter cela, c’est aussi un beau film avec un sujet historique passionnant, et même deux sujets. Les Figures de l’ombre réussi à traiter à la fois de la conquête de l’espace et de la place des femmes noires à cette époque. Mais il lui manque un petit quelque chose pour en faire un grand film de la trempe d’un Majordome ou Malcolm X.
On passe un bon moment avec ce film qui nous fait rentrer par la petite porte d’un événement mondialement connu, quelques années avant Neil Amstrong. Ce film a le mérite de nous faire découvrir une histoire que peu d’entre nous connaissait (non, pas le fait qu’avant les ordinateurs, les gens calculaient eux-même à la main) : trois femmes noires ont un rôle majeur dans les avancées scientifiques à une époque où les toilettes étaient séparées et les places du bus réservées. Bref, une Amérique qui nous surprends dans le mauvais sens du terme, et malheureusement, pas si ancienne que cela. A ce titre, les scènes des toilettes avec Taraji P. Henson et Kevin Costner, et le monologue de Janelle Monae devant le juge sont puissantes et font partie des meilleures du film, bien supérieures finalement à la conquête spatiale. Le personnage de John Glenn est là pour apporter un peu de légèreté au film et montre que certaines personnes à cette époque se moquaient bien e la couleur de peau de leurs collègues
Note pour les geeks : on retrouve Jim Parsons, Sheldon dans Big Bang Theory, qui fait du Sheldon…Mais on le voit trop peu dans le film et c’est en même temps dommage qu’il ait un rôle dans lequel il fait ce qu’il fait déjà ailleurs. On aurait aimé voir un Jim Parsons qui ne soit pas un Sheldon bis.
En conclusion, les Figures de l’Ombre est un film historique intelligemment construit, mettant en avant les femmes et le mouvement des civil rights durant une des plus belles épopées humaines. Comme quoi l’espace n’est pas la frontière la plus lointaine !
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