9 ans après un médiocre Chroniques de Riddick, nous nous apprêtons à revoir notre furyen préféré dans ce film sobrement nommé « Riddick ». Officiellement annoncé comme plus proche du réussi Pitch Black que du second opus, c’est un peu ce que l’on souhaite en se rendant dans la salle…
Synopsis
Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.
Critique
Autant le dire d’office, j’ai été grand amateur de Pitch Black, et les Chroniques de Riddick m’avaient profondément déçu. C’est donc un peu fébrile que j’ai mis les pieds dans la salle de cinéma pour voir ce Riddick, 3e du nom.
Découpé en trois parties distinctes, le film se montre assez inégal. la première partie « survival » sur la planète servant de décors au film est pas loin du chef d’oeuvre (n’ayons pas peur des mots). Pendant quasiment 3/4 d’heure, Riddick tente de survivre sur une planète dangereuse, désertique. Très peu de paroles, beaucoup d’observation, et de tension. Alors c’est certainement pas le niveau de pression de Gravity, mais ça fait le job, on retrouve notre chasseur préféré, un vrai furyen que ce Riddick ! Le tout dans un univers hyper travaillé numériquement (peut-être trop…).
La seconde partie du film est plus dans l’ambiance d’un AlienS (celui de James Cameron). En huit-clos, un danger, quelques humains…bref, du classique, pas trop mal réussi, on apprécie sans non plus grimper aux rideaux…mais on voit Katee Sackhoff (Starbuck de Battlestar Galactica) topless, ce qui est un argument non négligeable.
Enfin, le final se veut à grand spectacle, mais malheureusement, la mayonnaise ne prend pas, on y croit finalement peu et rien ne nous fera grimper aux rideaux. C’est bien, ça se regarde, mais ne bouscule en rien les habitudes du cinéma.
Le jeu d’acteur est bon, Vin Diesel est toujours très bon dans ce rôle du chasseur nyctalope le plus célèbre de l’univers. A part une Katee Sackhoff qui fait le job (d’un autre côté, son rôle est identique à Starbuck de BSG, donc pas de surprise à ce sujet), les autres acteurs sont assez transparents, et finalement ne servent que de faire-valoir à Riddick, finalement le vrai héros de cette trilogie.
Pour conclure, ce n’est pas Pitch Black, mais ce n’est pas non plus les Chroniques de Riddick. Riddick est un bon film pour les fans, un film de série B classique, mais doté d’une première partie audacieuse pour les autres. Bref, pas forcément le must see de l’année, mais bien pour se détendre…ou pour les fans du genre !