Critique de Black Storm (Into The Storm) de Steven Quale 

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Tout le monde se souvent de Twister (1996), certainement le plus connu (et le meilleur) des films de tornade. Après des années sans gros film sur le sujet, Black Storm débarque plein de promesses qui décoiffent… et se vautre magistralement !

Critique garantie 100% jeu de mots qui ne volent pas haut…

Synopsis

En une journée, la petite ville de Silverton est dévastée par une multitude de tornades sans précédent. Les habitants sont désormais à la merci de ces cyclones ravageurs et meurtriers, alors même que les météorologues annoncent que le pire est à venir… Tandis que la plupart des gens cherchent un abri, d’autres se risquent à se rapprocher de l’œil du cyclone pour tenter d’immortaliser en photos cet événement exceptionnel.

Critique

Le film catastrophe démarre pourtant bien, inondant l’écran d’autant de personnages différents que de clichés  imaginables : père célibataire veuf, bombe lycéenne, geek tendance nerd, femme éloignée de son enfant, gros beaufs… Bref tout y passe ! Mais c’est bien traité, avec légèreté et humour, juste de quoi s’attacher un peu aux personnages. Pour incarner ces chasseurs de tornade ou simplement habitants déconcertés, on retrouve le bon Richard Armitage (Thorin Ecu-de-Chêne du Hobbit) et la passable Sarah Wayne Callies (l’insupportable Lori de The Walking Dead). Malgré une distribution d’acteurs peu convaincants, ce démarrage de Black Storm ne rend pas si mal.

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Puis soudain, orage, ô désespoir, l’histoire part en vrille, tornade oblige… La chasse aux vents est lancée et cela ne s’arrête pas pendant une heure ! Malheureusement ça tourne en rond… Sautant de tornade en super tornade et en mega tornade en passant par la multi tornade. Le scénario n’a strictement aucun intérêt sauf de mettre les personnages dans des situations de dangers divers. Et les quelques semblant d’histoires lancées dans les 20 premières minutes s’essoufflent très rapidement. L’histoire est d’une linéarité affligeante, sans aucun twist (oh oh oh) ni soubresaut suscitant de nouveau l’intérêt. La survie de quatre groupes se transforme vite en épisode catastrophe digne d’un téléfilm de chaîne gratuite, spirale infernale enchaînant les clichés dans une surenchère tellement dramatique qu’elle en est cocasse…

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Bon… Sinon Black Storm est vendu comme le blockbuster au plus proche de la tempête et des tornades. En effet ! La réalisation caméra à l’épaule et found footage (style Cloverfield ou Chronicles) rend plutôt bien et on se croit vraiment intégré aux différents groupes… Malheureusement, les effets spéciaux ne sont pas à couper le souffle ! Les tornades ne font vraiment pas naturelles (ouvrez youtube sur des tornades pour constater la différence…), seules les destructions des divers bâtiments et de l’environnement envoi du lourd.

Bilan : ce Black Storm n’est pas franchement un éclair de génie de la part de Steven Quale. A voir en coup de vent un mardi soir pluvieux allongé dans son canapé.

Bande annonce

 

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