Beau is Afraid : explication de la fin

Explication de la fin

À la fin du film, Beau découvre que Mona n’est pas vraiment morte, mais qu’elle a fait semblant de mourir pour voir s’il réagirait comme elle le souhaitait. La fin du film est ambiguë, laissant le spectateur décider si la mort de Mona et les problèmes qui hantent Beau ont été planifiés par elle en conséquence de sa déloyauté ou si tout s’est passé dans la tête de Beau. Joaquin Phoenix a révélé en interview qu’il a abordé le personnage de Beau à partir d’un lieu d’incertitude concernant la vérité et qu’il a laissé tout ce qui l’entourait l’affecter au lieu d’essayer de faire en sorte que le monde corresponde à ses sentiments.

La scène finale du film est un procès. Beau est assis dans une petite barque au centre d’une arène lugubre, entouré de centaines de spectateurs tandis que Mona et son avocat exposent publiquement ses petits méfaits sur un grand écran au-dessus de lui. Il s’agit d’une représentation de sa culpabilité et de sa peur, chaque faute qu’il a commise envers les autres étant considérée comme un signe des imperfections de son personnage. Le moteur du bateau s’enflamme et se renverse, entraînant la noyade de Beau.

Une autre interprétation pour conclure, plus terre à terre, qui montre bien qu’il n’y a pas une seule lecture du film :

Le traitement du protagoniste, Beau, par son psychiatre est modifié, ce qui déclenche une série d’événements perturbants. Il se livre à des comportements inappropriés en public, se retrouvant nu et armé d’un couteau qu’il prend pour une statuette. Cette situation le conduit à être interné dans un hôpital psychiatrique, où il rencontre un personnel médical inhabituel (la famille) ainsi que d’autres patients encore plus étranges, tels que la jeune fille et la troupe de théâtre. Finalement, Beau tue symboliquement sa mère avec l’aide de son psychiatre, mais il est amené à répondre de son agression au couteau devant un véritable tribunal. Le film, bien que linéaire dans son récit, explore la complexité du psychisme de Beau. Présenté du point de vue de Beau lui-même, le film peut sembler complexe, plongeant le spectateur pendant trois heures dans les pensées d’un individu profondément névrosé.

Pour aller encore plus loin, on vous propose de lire cet article dédié au réalisateur Ari Aster et plus particulièrement ses courts métrages, dont BEAU, qui a inspiré le long métrage Beau is afraid.

Total
0
Partages
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Article précédent
une porte dans Suzume

Suzume : Explication de la fin du film d’animation

Article suivant

Spider-Man Across The Spider-Verse : explication de la fin

Articles sur le même sujet