Les autres influences d’Interstellar
’39 de Queen
Étonnamment, les fans du groupe anglais Queen verront beaucoup de similarités entre Interstellar et l’histoire qui est contée dans la chanson ’39 sur l’album A Night at the Opera, sorti en 1975.
La chanson, écrite par le guitariste Brian May (accessoirement aussi titulaire d’un doctorat en astrophysique, il n’y a pas de fumée sans feu) suite à un cauchemar, raconte comment un groupe d’astronautes part à la recherche d’un nouveau monde dans l’espace.
Subissant l’effet du paradoxe des jumeaux (et suivant donc les mêmes lois de la relativité restreinte qu’Interstellar), ces spationautes en voyageant 1 année à la vitesse de la lumière reviennent sur Terre un siècle plus tard. Ceux qu’ils ont aimé sont morts, et ne survivent sur Terre que la génération de leurs petits enfants. On entends d’ailleurs durant le refrain la complainte d’un des astronautes :
Don’t you hear my call
Though you’re many years away
Don’t you hear me calling you
Write your letters in the sand
For the day I’ll take your hand
In the land that our grand-children knew
Pour les plus curieux, voici une traduction « rapide » des paroles de la chanson :
En l’an ’39
Se sont rassemblés ici les volontaires
A une époque où les terres étaient rares
Le vaisseau s’est envolé dans le ciel à l’aube
Dans une des plus belles vues jamais observée
Et durant des jours et des nuits
Les conteurs racontaient
Que la vingtaine de courageuses âmes envolées
Naviguaient au travers des mers lactées
Sans jamais regarder en arrière, ni avoir peur ni pleurerNe m’entends tu pas
Alors que tu es à des années de moi
Ne m’entends tu pas t’appeler
J’écris tes lettres dans le sable
Attendant le jour où je tiendrais ta main
Dans ce monde que connaissent nos petits-enfantsEn l’an ’39
Un vaisseau est apparu dans le ciel
Les volontaires revenaient chez eux
En rapportant de bonnes nouvelles
D’un monde naissant
Alors que leurs cœurs étaient lourds à porter
A l’idée de quitter une terre vieillissante et grisonnante
Ma petite fille nous repartirons
Mais mon amour ce n’est pas possible
Tant d’années ont passées
Alors que je n’ai vieilli que d’un an
Et au travers tes yeux, c’est ta mère que je vois pleurerN’entends-tu pas mon appel
Même si tu es à des années de moi
Ne m’entends-tu pas t’appeler
Toutes tes lettres dans le sable
Ne peuvent m’apaiser comme le ferait ta main
Pour la vie qu’il me reste, aies pitié de moi
Cela vous rappelle beaucoup un certain film non ?
Un certain docteur ?
Pas forcément une inspiration directe, mais deux œuvres partageant les mêmes théories, on retrouve aussi des thèmes présents dans la série britannique Doctor Who dans Interstellar. Ainsi, les « whovians » (amateurs de l’univers de Doctor Who) penseront forcément au S.S Marquise de Pompadour (épisode « La Cheminée des Temps », saison 2 épisode 4 de la seconde série) en voyant le tesseract. Effectivement, tout comme le vaisseau S.S Marquise de Pompadour possédait différentes interfaces permettant de croiser la Marquise de Pompadour à différents moments de sa vie, le tesseract permet à Cooper d’accéder rapidement, d’un même lieu, à différents moments de la vie de sa fille.
Si Queen a certainement eu une petite influence sur Christopher Nolan, il est moins probable que cela soit le cas pour le Doctor Who. Cependant, on voit bien qu’à théories similaires, beaucoup d’œuvres partagent des structures finalement très similaires.
Et vous, avez-vous remarqué d’autres ressemblances avant de passer aux incohérences qui ponctuent Interstellar ?
Lire la suite : Les incohérences d’Interstellar
N’hésitez pas à réagir en commentaires pour contribuer aux théories et analyses.
Orthographes et grammaire.. aïe! Sinon analyse intéressante. Merci.
En quoi la puissance de gravitation du trou noir peut-elle permettre à Cooper de communiquer avec sa fille ? Et quelle est cette équation que Murph parvient à résoudre ?
C’est pas logique que se soit des humains du futur évolué qui tente de sauver la Terre car si ils permettent a Cooper de communiquer avec sa fille pour sauver et faire évoluer l’humanité comment ont ils évolué en premier ? on tourne en rond 🙂
Hanakin tu ne réfléchis pas ils viennent du futur comme par exemple ce serait arrivé dans la vrai vie cela s’est passé sans qu’on le sache tout simplement on ne sait juste pas, aucun rapportavec tourner en rond
Il faut comprendre que c’est l’amour que l’humanité éprouve pour elle même qui a créé le trou de ver. Ni extra terrestre, ni Dieu, l’humanité se sauve elle même.
Sur l’idée de l’amour et de l’humanité, cela vient du philosophe FEUERBACH instigateur du matérialisme qui inspira MARX.
C’est faux car il y a un Dieu.
Muchas gracias. ?Como puedo iniciar sesion?