The house that Jack Built : explications du film et de la fin

Explications de la fin du film

Nous allons forcément parler de l’épilogue ci-dessous. mais avant cela, revenons sur les séquences qui le précèdent. Avant de suivre Verge, Jack ramène plusieurs personnes à tuer, pour son “oeuvre ultime”. Il n’a plus beaucoup de temps, il sait qu’il va être attrapé. Mais il souhaite, avant cela tuer plusieurs hommes avec seulement une seule balle, inspiré par des techniques Nazi pour économiser des balles lors d’exécutions. Et parmi les victimes potentielles, cette fois on ne trouve que des hommes. Parmi eux, il y a notamment un asiatique et un homme noir. Ce sont les deux les plus mis en avant. Est-ce que l’on doit comprendre quelque chose de cela ? Une forme de sélection ?

J’ai été surpris de découvrir que l’acteur qui joue l’homme asiatique n’est autre que Yoo Ji-Tae, le méchant particulièrement sadique du film coréen OldBoy. Un homme à un autre psychopathe ? De même, l’acteur qui incarne Verge n’est autre que Bruno Ganz… connu pour avoir joué Hitler dans le film La chute. Encore un message caché ou de la simple provoc’ ? Bref, difficile d’avoir des réponses claires. Comme on ne voit que des hommes dans ces victimes potentielles et que Jack fait le choix de ne pas les tuer, on peut même voir un parallèle avec ses propos de la conférence de presse. Et s’il s’agissait d’une métaphore des journalistes et critiques cannois, majoritairement des hommes ?

The House That Jack Built de Lars Von Trier

Pour ce qui est de l’Epilogue, il ne faut pas chercher trop loin. Jack est en route vers l’enfer comme, d’une certaine manière, Lars Von Trier pense l’être avec ses pulsions et ses pensées. Lorsqu’il voit une possibilité d’en réchapper, quitte à tomber dans des abîmes inconnus, il fonce tête baissée, sans véritable chance de réussir. Comme si finalement, tout ce qu’il avait accompli n’était qu’une lente descente aux enfers qu’il ne souhaitait pas vraiment. Son personnage est irrécupérable, comme l’auteur lui-même, qui poursuit dans la provocation.

Pour aller un peu plus loin, je vous propose de découvrir les paroles (en anglais) du conte “This is the house that Jack Built“. Il s’agit d’un conte en chaîne, c’est à dire qu’une formule est inlassablement répétée. Comme les massacres commis par les dictateurs, les films de Lars, les meurtres de Jack, les 5 “incidents”…

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