Opération Tonnerre de Terence Young

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Après Goldfinger, il semble que l’on entre dans « l’âge d’or » de James Bond, âge d’or durant lequel nous verrons 007 lutter contre le spectre dans des films qui ont marqué la mythologie de l’agent secret britannique. Retour derrière la caméra de Terence Young, déjà réalisateur de Dr.No et Bons Baisers de Russie.

Synopsis

L’organisation criminelle SPECTRE détourne un avion de l’OTAN transportant deux bombes atomiques et réclame une rançon au gouvernement britannique. L’agent secret James Bond est envoyé aux Bahamas à la recherche de Domino, la sœur du commandant Derval, qui pilotait le Vulcan. Celui-ci a en fait été tué et remplacé par un sosie. 007 découvre que l’instigateur de l’opération est un dénommé Emilio Largo, un homme riche et cruel passionné par les requins.

Critique

Voilà un James comme on les aime. Dès la première séquence, il se protège avec son Aston Martin DB5 blindée après s’être enfui d’un château en jetpack (jetpack qui en fait encore rêver quelques-uns par ici). On sent que le pli du 007 version post-Goldfinger est là, et Sean Connery s’amuse réellement dans le rôle de l’espion que l’on aime.

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Ici, le méchant n’est autre qu’Emilio Largo, n°2 du SPECTRE. SPECTRE que l’on voit d’ailleurs dans son intégralité (ou presque) lors d’une réunion au sommet…réunion faisant d’ailleurs écho avec la convocation secrète de tous les agents 00 (à laquelle James arrive en retard…of course). Largo est un méchant assez charismatique, notamment grâce à son amour des requins. La majeure partie du film tourne d’ailleurs autour du thème de la mer, ce qui n’est pas sans rappeler Dr. No…Tout en nous faisant doucement rêver (qui n’aimerai pas flâner le long de ces plages avec Domino – notre 1ere James Bond girl française, Claudine Auger, première dauphine de Miss Monde 1958, excusez du peu).

domino

Mais tout n’est pas que flânerie, James se défend bien contre Largo, faisant preuve non seulement de force, mais aussi d’esprit, ce qui pouvait venir à lui manquer auparavant. L’ambiance « guerre nucléaire potentielle » est aussi palpable, et en amusant décalage avec l’esprit « vacances » du film… ce qui ne le rend que plus intéressant. Alors ok, certains nous diront que James est encore particulièrement macho dans ce film…on répondra que oui, mais bien moins que dans les précédents. Et puis de toute façon, c’est ce qui fait son charme non ?

En deux mots, un très grand James Bond, à voir et revoir avec plaisir !

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