Les incohérences dans Interstellar
Le film de Christopher Nolan n’est pas parfait. Malgré les magnifiques images, la musique prenante et l’excellente interprétation des acteurs, quelques incohérences majeures sautent aux yeux.
Tout d’abord, l’Humanité semble s’être reconfigurée socialement parlant. Il existe de moins en moins de professions intellectuelles et d’élites. Les deux principales préoccupations sont l’alimentation et la conservation de l’espèce (comprendre la reproduction !). Il est donc très étonnant, dans ce contexte, que l’Homme agriculteur parvienne à fabriquer des vaisseaux spatiaux ultra perfectionnés en l’espace de 10 ans à peine. La NASA a certes continué à survivre en l’absence de volonté politique, cependant une telle évolution semble fortement improbable… Au moins tout autant que le gap technologique entre avant et après le passage de Cooper dans le tesseract, où l’humanité semble être passée de l’âge de pierre à la construction de stations spatiales complexes en une cinquantaine d’années.
Il est encore plus étonnant que Cooper se souvienne parfaitement, sans entraînement particulier, de manipulations extrêmement pointues sur des appareils très technologiques. Car finalement, les interfaces homme-machine ne semblent pas avoir évoluées… En même temps, le frein technologique dû à la raréfaction des biens sur Terre peut expliquer ce ralentissement technologique.
Autre incohérence majeure (mais on peut se tromper, nous ne sommes pas physiciens !) : alors que la gravité est 130% plus importante sur la première planète d’eau visitée, les navettes (Ranger et autres modules) décollent sans besoin particulier de la poussée d’une fusée. Fusée pourtant obligatoire pour s’échapper de l’atmosphère terrestre au début du film. Est-ce la configuration de l’atmosphère qui est si particulière ? La cohérence initiale du décollage terrestre semble alors tomber, nous mettant face à des scènes plus portées vers Star Trek que vers un film scientifiquement crédible.
Autre détail étonnant dans la logique « réaliste » du film, la facilité avec laquelle l’équipe Brand/Cooper calcule les trajectoires dans la nouvelle galaxie. Alors certes, ils sont aidés par TARS et CASE, mais il n’empêchent qu’ils semblent pouvoir calculer des trajectoires de rebond improbables en s’appuyant sur la gravité du trou noir en 2 temps 3 mouvements, alors qu’il faudrait des années pour cela. Mais nous admettrons que TARS et CASE sont bien plus évolués que cela !
Interstellar peut aussi, sur sa scène finale, appeler une suite…en quoi consisterait-elle ?
Lire la suite : Un Interstellar 2 ?
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Orthographes et grammaire.. aïe! Sinon analyse intéressante. Merci.
En quoi la puissance de gravitation du trou noir peut-elle permettre à Cooper de communiquer avec sa fille ? Et quelle est cette équation que Murph parvient à résoudre ?
C’est pas logique que se soit des humains du futur évolué qui tente de sauver la Terre car si ils permettent a Cooper de communiquer avec sa fille pour sauver et faire évoluer l’humanité comment ont ils évolué en premier ? on tourne en rond 🙂
Hanakin tu ne réfléchis pas ils viennent du futur comme par exemple ce serait arrivé dans la vrai vie cela s’est passé sans qu’on le sache tout simplement on ne sait juste pas, aucun rapportavec tourner en rond
Il faut comprendre que c’est l’amour que l’humanité éprouve pour elle même qui a créé le trou de ver. Ni extra terrestre, ni Dieu, l’humanité se sauve elle même.
Sur l’idée de l’amour et de l’humanité, cela vient du philosophe FEUERBACH instigateur du matérialisme qui inspira MARX.
C’est faux car il y a un Dieu.
Muchas gracias. ?Como puedo iniciar sesion?