2073 : un futur pas si irréel ?
Seven sisters est un film de science fiction, mais c’est plus précisément une dystopie. Une dystopie est une fiction qui présente généralement une société où il est impossible d’atteindre le bonheur. C’est un peu le contraire d’une utopie, même si de nombreux films présentent des sociétés ayant l’apparence d’une utopie avant de montrer ses dysfonctionnements.
L’intrigue se déroule en 2073 et l’explosion de la population a créé de nombreux problèmes en terme de ressources. Une nourriture OGM est développée (façon okja) afin de subvenir aux besoins énormes de la population. Et là, c’est le drame, la population explose encore plus…
Le docteur Cayman (Glenn Close) lance un programme intitulé « One child – One Earth » dans le but de diminuer drastiquement la population de la planète. Ce programme est géré par le CAB – Child Allocation Bureau – une sorte de police des naissances.
Le postulat de base rappelle beaucoup de réflexions abordées dans l’excellente série anglaise Utopia, dont voici un extrait. Il s’agit d’un monologue assez cynique sur l’écologie, l’environnement et le fait d’avoir des enfants. Une réflexion dérangeante mais pas absurde… comme Seven Sisters, puisque dans le film, les actions du Docteur Cayman sont faites dans le but de sauver le monde.
Revenons en à Seven Sisters maintenant. Dans cette société dystopique, il est interdit d’avoir plusieurs enfants. Si des frères et soeurs sont trouvés, ils sont arrêtés et envoyé au bureau pour être cryogénisés, le temps que la population mondiale réduise. Bon, vous avez vu le film, vous savez que ça, c’est pour la propagande, mais on y reviendra plus tard.
Plusieurs personnes tentent de cacher les naissances afin de ne pas séparer les frères et soeurs. C’est là que Terrence Settman et ses sept petites filles entrent en scène…
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Genial ! Mieux sûun James bond
J’ai été globalement déçu par ce film. La forme (mise en scène, jeu d’acteurs) est plutôt correcte, mais sur le fond j’ai plus de mal.
La fin n’est pas surprenante en soit, on est dans la droite ligne d’un Soleil Vert. C’est plutôt manichéen, le personnage de Cayman n’est vraiment pas travaillé … entre autres.
Et sinon, je ne vois pas de réflexion sur le thème principal de la surpopulation. Au final, on a une trahison (justifiée ou pas, peu importe) et « tuer des enfants c’est mal ».
Avis très mitigé …
J’avoue que j’ai du mal avec cette fin, je la comprends pas vraiment.
Dans votre article vous dites que « Jeudi conserve le nom de Karen, soit en référence à sa mère, soit en hommage à ses soeurs ». Moi je pense plutôt qu’elle choisit ce nom en référence au fait que c’est elle la vraie : elle est sortie la première !
Article intéressant mais bourré de fautes. Relisez vous ou faîtes-vous relire avant publication !
merci pour les explications de la fin du film j’avais un doute, et pour les mauvaises langues enfin un film qui ne nous déploie pas une débauche d’effets spéciaux à l’américaine
Bon sang une femme enceinte ça se remarque, et de jumeaux/ jumelles en plus!
Les 7 filles passent leurs journées ensemble et aucune d’entre elles n’a été capable de détecter la grossesse de leur grande soeur??
La première moitié du film est réussie, mais l’autre moitié se fait plus bâclée.
Le personnage d’Adrian, personnage aussi transparent que de l’eau, et plus gonflant qu’utile…
La fin se voit venir comme un camion pleins phares…
Bref, le film partait sur de très bonnes bases dommage!
( Et bon article cela dit )
J’ai vu ce film comme un excellent divertissement qui ne restera pas dans les annales du 7ème art. Scénario trop riche et mal maîtrisé par un découpage à l’emporte-pièce, l’alchimie attendue d’une telle débauche d’idées et d’incontestables talents ne se produit pas.
Arrivé au terme de l’œuvre j’ai eu le sentiment d’avoir vu une succession de trailers dont je n’ai pu tirer le moindre fil sans qu’un nœud ne vienne entacher le maillage. Donc en conclusion, une réalisation certes supérieure à la moyenne de ce que l’on peut voir en ce moment mais néanmoins besogneuse et peu marquante. À voir sans nul doute mais avec le recul du pur divertissement sans aller chercher trop loin.
Cette fiction aurait par-contre certainement fait une excellent mini-série télévisuelle de qualité cinématographique en trois ou quatre fois cinquante minutes.
c’est surtout l’épisode du doigt qui est la plaque tournante. ce qui arrive à une sœur doit être fait aux 6 autres.
lundi sait que ces sœurs ne peuvent pas être enceintes comme elle, que Adrian en a assez de ne la voir que le lundi. elle sait donc que le secret va tomber et va faire un deal pour sauver au moins ses enfants.
Gentils, méchants, c’est tellement rapide comme conclusion, mais bien compréhensible de la part de spectateurs ancrés dans leur fauteuils confortable. Ce que je trouve bien dans ce film, c’est qu’il
n’y a pas de gentils et de méchants, il y a de jeunes filles qui se battent pour survivre, et il y a une administratrice que se bat pour que l’humanité survive.Il n’y a pas de camps à choisir, ce n’est pas une courre de récréation ni Koh Lanta, ce n’est pas du Holywood. C’est plutôt transcandant, hors du carcant moraliste ou religieux, nous sommes seuls dans l’univers et nous devons payer pour nos erreurs, pas de rédemption divine ni scientifique, le politique doit prendre ses décisions et les victimes doivent se défendre; Un film d’une pureté dont la fin est loin d’être réjouissante pour la population terrienne. Un beau pied de nez aux spectateurs moulé dans le creusé de la bien-pensance.
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Gentils, méchants, c’est tellement rapide comme conclusion, mais bien compréhensible de la part de spectateurs ancrés dans leur fauteuil confortable. Ce que je trouve bien dans ce film, c’est qu’il
n’y a pas de gentils et de méchants, il y a des jeunes filles qui se battent pour survivre et il y a une administratrice que se bat pour que l’humanité survive. Il n’y a pas de camp à choisir, ce n’est pas une cour de récréation ni Koh Lanta, ce n’est pas du Hollywood. C’est plutôt transcendant, hors du carcan moraliste ou religieux, nous sommes seuls dans l’univers et nous devons payer pour nos erreurs, pas de rédemption divine ni scientifique, le politique doit prendre ses décisions et les victimes doivent se défendre. Un film d’une pureté dont la fin est loin d’être réjouissante pour la population terrienne. Un beau pied de nez aux spectateurs moulés dans le creuset de la bien-pensance.
Your point of view caught my eye and was very interesting. Thanks. I have a question for you.