Seven Sisters : explications du film et de la fin

poster seven sisters

Pourquoi Monday a-t-elle trahi ses soeurs ?

Lorsque l’on découvre que Lundi est bel et bien vivante et certainement pas prisonnière, on la range dans la case “méchante” du film au côtés de Cayman et Joe. Elle a versé une grosse somme d’argent à cette dernière pour survivre et est responsable de la mort de ses sœurs.

On apprend en fait qu’elle était tombée amoureuse d’Adrian, et surtout, qu’elle était tombée enceinte de ce dernier. Elle négocie un deal avec Cayman afin de pouvoir vivre heureuse avec ses enfants et son amant. En échange, elle verse une grosse somme d’argent et accepte de livrer ses sœurs.

Au début du film, c’est à cause de Jeudi, la skateuse insouciante, que Lundi et ses soeurs doivent couper leur doigt. Cela laisse une rancoeur, et ce sont les deux mêmes à la fin qui s’affrontent. Lundi meurt finalement et révèle qu’elle est enceinte. Ses deux enfants sont sauvés.

Mardi et Jeudi, en compagnie d’Adrian, ont survécu. Elles forment une nouvelle famille avec celui-ci et les deux bébés. Libérées de l’obligation de se cacher et de la méthode tout aussi dictatoriale de leur père, elles peuvent enfin être qui elles veulent. Mardi devient Terry, en référence à son grand père, et Jeudi conserve le nom de Karen, soit en référence à sa mère, soit en hommage à ses soeurs.

glen close dans seven sisters

Parallèlement à cela, on découvre une phase très sombre de Cayman. On ne va pas dire qu’on la portait dans nos coeurs, mais sur le fond, vouloir contrôler la natalité dans le monde n’est pas quelque chose de totalement absurde. Par contre, on découvre à la fin du film que le système de cryogénisation des enfants récupérés par la CAB, pour les libérer lorsque la population aura diminué, est en fait un incinérateur. Cayman massacre des milliers, peut être des centaines de milliers d’enfants pour accomplir sa mission. Et ce qui pouvait éventuellement être une démarche légitime au début, se transforme en véritable crime contre l’humanité. Pas de doute, nous sommes dans une véritable dystopie.

La révélation de ses crimes entraîne son arrestation et surtout la fin du programme. Les gens sont libres d’avoir des frères et soeurs, plusieurs enfants… Un happy end ? Pas si sûr, d’autant plus que les dernières secondes du film laissent place à des cris d’enfants… pas forcément très heureux… A l’échelle des personnages, de l’individu, de la recherche de bonheur de chacun, oui ça l’est. Mais à l’échelle de la société et de la planète c’est beaucoup plus complexe. La fin du programme coïncide d’ailleurs avec une hausse rapide de la population, et un certain retour à la case départ… Qu’en pensez-vous ?

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10 commentaires
  1. J’ai été globalement déçu par ce film. La forme (mise en scène, jeu d’acteurs) est plutôt correcte, mais sur le fond j’ai plus de mal.
    La fin n’est pas surprenante en soit, on est dans la droite ligne d’un Soleil Vert. C’est plutôt manichéen, le personnage de Cayman n’est vraiment pas travaillé … entre autres.
    Et sinon, je ne vois pas de réflexion sur le thème principal de la surpopulation. Au final, on a une trahison (justifiée ou pas, peu importe) et “tuer des enfants c’est mal”.
    Avis très mitigé …

  2. J’avoue que j’ai du mal avec cette fin, je la comprends pas vraiment.
    Dans votre article vous dites que “Jeudi conserve le nom de Karen, soit en référence à sa mère, soit en hommage à ses soeurs”. Moi je pense plutôt qu’elle choisit ce nom en référence au fait que c’est elle la vraie : elle est sortie la première !

  3. merci pour les explications de la fin du film j’avais un doute, et pour les mauvaises langues enfin un film qui ne nous déploie pas une débauche d’effets spéciaux à l’américaine

  4. Bon sang une femme enceinte ça se remarque, et de jumeaux/ jumelles en plus!
    Les 7 filles passent leurs journées ensemble et aucune d’entre elles n’a été capable de détecter la grossesse de leur grande soeur??
    La première moitié du film est réussie, mais l’autre moitié se fait plus bâclée.
    Le personnage d’Adrian, personnage aussi transparent que de l’eau, et plus gonflant qu’utile…
    La fin se voit venir comme un camion pleins phares…
    Bref, le film partait sur de très bonnes bases dommage!
    ( Et bon article cela dit )

  5. J’ai vu ce film comme un excellent divertissement qui ne restera pas dans les annales du 7ème art. Scénario trop riche et mal maîtrisé par un découpage à l’emporte-pièce, l’alchimie attendue d’une telle débauche d’idées et d’incontestables talents ne se produit pas.
    Arrivé au terme de l’œuvre j’ai eu le sentiment d’avoir vu une succession de trailers dont je n’ai pu tirer le moindre fil sans qu’un nœud ne vienne entacher le maillage. Donc en conclusion, une réalisation certes supérieure à la moyenne de ce que l’on peut voir en ce moment mais néanmoins besogneuse et peu marquante. À voir sans nul doute mais avec le recul du pur divertissement sans aller chercher trop loin.
    Cette fiction aurait par-contre certainement fait une excellent mini-série télévisuelle de qualité cinématographique en trois ou quatre fois cinquante minutes.

  6. c’est surtout l’épisode du doigt qui est la plaque tournante. ce qui arrive à une sœur doit être fait aux 6 autres.
    lundi sait que ces sœurs ne peuvent pas être enceintes comme elle, que Adrian en a assez de ne la voir que le lundi. elle sait donc que le secret va tomber et va faire un deal pour sauver au moins ses enfants.

  7. Gentils, méchants, c’est tellement rapide comme conclusion, mais bien compréhensible de la part de spectateurs ancrés dans leur fauteuils confortable. Ce que je trouve bien dans ce film, c’est qu’il
    n’y a pas de gentils et de méchants, il y a de jeunes filles qui se battent pour survivre, et il y a une administratrice que se bat pour que l’humanité survive.Il n’y a pas de camps à choisir, ce n’est pas une courre de récréation ni Koh Lanta, ce n’est pas du Holywood. C’est plutôt transcandant, hors du carcant moraliste ou religieux, nous sommes seuls dans l’univers et nous devons payer pour nos erreurs, pas de rédemption divine ni scientifique, le politique doit prendre ses décisions et les victimes doivent se défendre; Un film d’une pureté dont la fin est loin d’être réjouissante pour la population terrienne. Un beau pied de nez aux spectateurs moulé dans le creusé de la bien-pensance.

  8. +1
    Gentils, méchants, c’est tellement rapide comme conclusion, mais bien compréhensible de la part de spectateurs ancrés dans leur fauteuil confortable. Ce que je trouve bien dans ce film, c’est qu’il
    n’y a pas de gentils et de méchants, il y a des jeunes filles qui se battent pour survivre et il y a une administratrice que se bat pour que l’humanité survive. Il n’y a pas de camp à choisir, ce n’est pas une cour de récréation ni Koh Lanta, ce n’est pas du Hollywood. C’est plutôt transcendant, hors du carcan moraliste ou religieux, nous sommes seuls dans l’univers et nous devons payer pour nos erreurs, pas de rédemption divine ni scientifique, le politique doit prendre ses décisions et les victimes doivent se défendre. Un film d’une pureté dont la fin est loin d’être réjouissante pour la population terrienne. Un beau pied de nez aux spectateurs moulés dans le creuset de la bien-pensance.

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