The call sur Netflix : explication de la fin

tueuse coréene

Aujourd’hui, nous vous proposons l’analyse d’un film coréen sorti le 27 novembre 2020 sur netflix partout dans le monde.

Quelques mois après la premier confinement durant lequel Netflix avait sorti le très mystérieux La plateforme, la plateforme de streaming remet ça cet automne avec un thriller peut être encore plus fou : The call.

Attention à ne pas confondre avec le film de 2013 également disponible sur le site. Le The call dont nous parlons est un triller coréen et non pas la série B américain du même nom. Découvrez ci-dessous le synopsis du film, nettement moins “spoiler” que celui sur Netflix. La suite, par contre, sous l’image est bel et bien garanties pleine de spoilers et révélations sur la film et notamment sa fin qui devrait en laisser plus d’un plein de questionnements… The Call est un effet un peu différent des films du genre puisqu’il mélange plutôt habilement science-fiction, thriller et horreur.

Synopsis

Longtemps partie, Seo-yeon (Park Shin-hye) rentre chez elle. Elle connecte un vieux téléphone et communique avec une inconnue Yeong-sook (Jeon Jong-seo), une ancienne propriétaire d’une autre époque de vingt ans plus tôt qui vivait dans sa propre maison…

poster the call

Explication du concept

The call suit le parcours de deux femmes, Seo Yeon et Young Sook, qui vivent à des années différentes de la même réalité. Les deux femmes se croisent grâce à un téléphone sans fil. Le film met en lumière la vie solitaire de Seo Yeon en 2019, tandis que les spectateurs sont témoins de la vie traumatisante de Young Sook en 1999, torturée par sa belle-mère chaman.

Dans la première partie du film, Young Sook défait l’accident qui a conduit à la mort du père de Seo Yeon. Cela créé un lien très fort entre les deux jeunes femmes. En retour, Seo Yeon prévient Young Sook de sa mort par la main de sa belle mère. Lorsque ces deux événements passés sont annulés, l’enfer se déchaîne alors que Young Sook goûte au sang et se transforme peu à peu en tueuse en série. Sa belle mère était certes horrible, mais elle avait à priori identifiés, via ses pouvoirs de shaman, la dimension malsaine et les troubles mentaux de Young Sook.

maison dans the call

Le film joue constamment avec le temps et met habilement en évidence la cause et l’effet. Les deux timelines se juxtaposent et els évènements de 1999 se répercutent directement en 2019, comme si ces deux lignes temporelles se déroulaient en simultané. A chaque fois qu’un élément de 1999 vient à changer 2019, Seo Yeon est la seule à se souvenir des versions précédentes du passé alors que tous les personnages autour d’elle sont impactés par les changements.

Lorsque Young Sook apprend qu’elle est emprisonnée à vie après avoir tué deux personnes, elle fait chanter Seo Yeon pour qu’elle fasse la lumière sur les événements qui ont conduit à son arrestation. Lorsque Seo Yeon refuse, elle tue son père dans le passé et kidnappe la version plus jeune de Seo Yeon. Le point culminant voit Seo Yeon du futur travailler avec sa mère dans le passé et tuer Young Sook, du moins c’est ce qu’on nous fait croire. La fin nous réserve effectivement un petit twist assez obscur…

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2 commentaires
  1. G

    J’ai beaucoup aimé ce film que j’ai justement trouvé plutôt bien ficelé !

    La fin m’a parue plutôt simple, à moins que ce soit moins esprit qui soit trop simpliste 😉

    Dans la vie telle que nous la voyons (jusqu’au cimetière), Young Sook s’est échappée et s’est cachée et à laisser la mère et la fille survivre.

    Elle est revenue des années plus tard (pile au moment où Yong Seo pleure au cimetière) dans la maison, qu’elle a laisser pourrir pour faire croire qu’elle était inhabitée.
    Elle s’appelle dans le passé pour raconter la scène, lui dire de fuir mais de prendre le soin d’achever la mère.
    Elle a laissé la Yong Seo vivre, vu qu’elle est toujours présente en marchant seule au cimetière, et la kidnappe.
    Étant donné que depuis le début les deux filles ne « bougent » pas de lieu mais uniquement de vêtement et de style, le fait d’avoir vu Yong Seo dans la dernière scène me laisse imaginer un enlèvement un peu après.

  2. Bonjour Louise,

    Votre version est parfaitement plausible, merci pour votre analyse !
    Plusieurs scènes du film m’a fait penser au film Parasites, pas vous ?
    Bien à vous,

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